Amir rend hommage aux victimes du 7 octobre avec le titre « Supernova ».
Sur une mélodie entraînante qui contraste avec la gravité du sujet, Amir se glisse dans la peau des festivaliers pris au piège
Quatre ans après son dernier album, Amir fait un retour remarqué sur la scène musicale française. Son nouvel opus « C amir », prévu pour ce vendredi, promet d’être à la fois personnel et engagé. Parmi les titres qui font déjà parler, « Supernova » se démarque par son sujet sensible : l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre dernier.
L’artiste, profondément marqué par des épreuves personnelles récentes, dont le décès de sa mère, a connu une période de blocage créatif. « La musique est revenue comme une vague déferlante », confie-t-il à la presse. Cette explosion d’inspiration a donné naissance à « Supernova », un morceau qui aborde frontalement la tragédie du festival Nova en Israël. Sur une mélodie entraînante qui contraste avec la gravité du sujet, Amir se glisse dans la peau des festivaliers pris au piège.
Les paroles, d’une justesse glaçante, décrivent le basculement brutal de l’insouciance à l’horreur : « On voulait juste faire la fête / Courez, courez ». Le refrain, ponctué par le son d’une alarme, renforce l’urgence de la situation dépeinte.
Face aux critiques potentielles, Amir reste ferme sur ses convictions. « Cette chanson peut diviser, mais je ne pouvais pas rester silencieux », déclare-t-il. Pour lui, l’attaque du 7 octobre résonne avec d’autres tragédies comme celle du Bataclan, soulignant l’importance de dénoncer toute forme de terrorisme. Sur les réseaux sociaux, l’artiste n’a pas hésité à partager son expérience personnelle lors des attaques, évoquant les moments de terreur vécus sous « une pluie de roquettes » à Tel-Aviv. Il y réaffirme la nécessité pour Israël de rester vigilant face aux menaces. Au-delà du contexte spécifique, « Supernova » porte un message plus large sur la fragilité de la paix et l’importance de préserver des espaces sûrs pour la culture et la jeunesse.