En plus du financement et de la livraison de matériel militaire, l’armée américaine construit également des installations aéronautiques en Israël pour accueillir des avions ravitailleurs de fabrication américaine, selon des documents de marchés publics récemment publiés.

Le projet comprend la construction de nouveaux bâtiments et la modernisation de bâtiments existants, notamment un ou plusieurs hangars, entrepôts et installations de stockage, sur une base militaire israélienne dans le sud d’Israël, selon des documents du Corps des ingénieurs de l’armée.

La construction découle d’un contrat de près d’un milliard de dollars, attribué au géant de la défense Boeing en 2022, pour fournir à Israël quatre avions ravitailleurs KC-46A Pegasus à livrer d’ici la fin de 2026.

L’achat des KC-46A a été perçu comme un signal de la détermination d’Israël à accroître sa capacité à frapper les installations nucléaires iraniennes.

Le KC-46A est le tout dernier avion ravitailleur produit pour l’US Air Force pour remplacer ses deux modèles vieillissants et ce nouvel avion, acheté pour 927 millions de dollars, remplacera en Israël les avions de ligne Boeing 707 reconvertis, vieux de plusieurs décennies, que l’armée de l’air israélienne utilise actuellement pour le ravitaillement en vol des avions de chasse.

Le mois dernier, l’administration Biden a approuvé cinq ventes d’armes majeures à Israël, dont 50 avions de combat F-15, des munitions pour chars, des véhicules tactiques, des missiles air-air et 50 000 obus de mortier, entre autres équipements pour un montant total de plus de 20 milliards de dollars.

Bien qu’il s’agisse techniquement de « ventes », le coût de ces armes est en grande partie payé par les États-Unis, car Israël utilise une grande partie de l’aide militaire approuvée par le Congrès pour acheter des armes fabriquées aux États-Unis.

Le projet de construction du KC-46A, selon les documents publiés mercredi, comprend « l’établissement et l’adaptation d’infrastructures aériennes et de maintenance pour le KC-46 », y compris la construction de cinq nouvelles structures en béton et en acier, ainsi que la possibilité de construire des bâtiments et des entrepôts supplémentaires.

Selon le media, The Intercept, le ministère de la Défense américain a attribué un contrat de plusieurs millions de dollars pour construire des installations pour ses troupes dans une base secrète qu’il maintient au plus profond du désert israélien du Néguev, à seulement 30 kilomètres de Gaza.

Cette base américaine de longue date, connue sous le nom de code « Site 512 », est une installation radar qui surveille le ciel pour détecter les attaques de missiles contre Israël.

Mais celle-ci n’est qu’une des 60 bases, garnisons ou installations étrangères partagées des États-Unis au Moyen-Orient.

Ces sites vont des petits avant-postes de combat aux bases aériennes massives dans 13 pays : Bahreïn, Égypte, Irak, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie, Arabie saoudite, Irak, Irak, Arabie saoudite …

Source : The Intercept & Israël Valley

 

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