Pour le président israélien, « la situation peut basculer mais nous ne pouvons abandonner le nord aux roquettes du Hezbollah »
« Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclenché cette guerre. Nos citoyens subissent des bombardements incessants, qui ont forcé l’évacuation de près de 100 000 Israéliens »
Alors que le spectre d’une guerre totale se rapproche au nord d’Israël, le président Isaac Herzog s’est exprimé dimanche sur la chaîne britannique Sky News. Il a souligné la gravité de la situation face au Hezbollah, tout en réaffirmant la priorité absolue de son pays : « Ramener nos citoyens chez eux, c’est notre devoir le plus fondamental. »
Herzog a rappelé les origines du conflit : « Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclenché cette guerre. Nos citoyens subissent des bombardements incessants, forçant l’évacuation de près de 100 000 Israéliens. Cette situation ne peut plus durer. » Il a insisté sur le fait qu’Israël n’avait pas choisi ce conflit, pointant du doigt l’Iran et ses alliés régionaux comme les véritables instigateurs.
Le président a ensuite exprimé sa déception envers certains pays occidentaux, notamment la Grande-Bretagne : « Malgré nos excellentes relations, nous attendons de nos amis qu’ils nous soutiennent comme nous les soutenons. J’ai partagé ce sentiment avec le Premier ministre Keir Starmer. » Il a interpellé les pays occidentaux : « Comprenez que cette guerre vous concerne aussi. Nous faisons face à une idéologie extrémiste qui menace le Moyen-Orient, l’Europe et le monde entier. Le Hezbollah représente un danger global avec ses cellules terroristes disséminées partout. »
Pour illustrer son propos, Herzog a invité le présentateur Trevor Phillips à imaginer un scénario similaire en Grande-Bretagne : « Si les habitants de Bournemouth devaient être évacués vers Manchester ou Brighton pendant un an à cause d’attaques d’un pays voisin, combien de temps votre gouvernement resterait-il passif ? »
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