Cible du soft power israélien, la communauté homosexuelle internationale qui fait l’objet depuis plusieurs années d’une tentative de séduction de grande ampleur de la part de la diplomatie de l’Etat hébreu.
Selon R. K. « les ambassades israéliennes financent par exemple des festivals de films gays et lesbiens, aux Etats-Unis comme en Europe. Tel-Aviv sert de ville-vitrine où la communauté queer [homosexuelle] semble libre de s’éclater. La démarche s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie de marketing plus globale qui joue aussi sur la culture (.…)
Le gouvernement israélien se donne beaucoup de mal pour faire des droits queers [homosexuels] un enjeu particulier en lien avec la Palestine. »
Ainsi « 90 millions de dollars ont été investis par l’office de tourisme de Tel Aviv pour se donner des allures de destination de vacances sur mesure pour les gays du monde entier. Ce type de financement fleurit, souvent à la faveur d’un arsenal culturel, pour donner un visage gay-friendly à Israël.
Les ambassades israéliennes financent des festivals de films gays et lesbiens, aux États-Unis comme en Europe. En France, la venue d’une cinéaste israélienne au festival de films féministes et lesbiens Cineffable avait donné lieu à un partenariat entre les organisateurs et organisatrices du festival et l’ambassade d’Israël – l’ambassade finançait en effet la venue de la cinéaste.
La campagne pour le Boycott culturel de l’État d’Israël (PACBI) a révélé que les contrats qui relient les artistes Israéliens à leur gouvernement, lorsque celui-ci finance leur déplacement, contiennent une clause qui définit le but de la collaboration : « promouvoir les intérêts politiques de l’État d’Israël […] et créer une image positive d’Israël.»
L’Etat d’Israël a dépensé plus de 2,2 millions d’euros pour faire la promotion de la plus importante marche des fiertés homosexuelles en Asie, celle de Tel-Aviv, soit 10 fois plus que les subventions annuelles de l‘État aux associations LGBT.
Adapté par IsraelValley de //www.ojim.fr/
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