Selon le Global Soft Power Index 2024, la Jordanie est au 63ème (sur 193) des pays dont l’influence à l’international est la plus importante, et au 9ème rang (sur 15) parmi les pays arabes. Avec un score de 38,5/100, contre 39,5/100 en 2023, le royaume a perdu 10 places au classement. Cet indicateur, développé par le cabinet britannique Brand Finance, est calculé à partir de données issues d’un questionnaire adressé à plus de 170 000 répondants sur plus de 100 marchés.
L’influence de chaque pays est évaluée autour de 8 « piliers ». La Jordanie s’est notamment classée à la 44ème et 48ème place respectivement pour les piliers « relations internationales » et « gouvernance ». Elle n’est en revanche classée que 83ème pour le pilier « développement durable ».
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SELON ISRAELVALLEY. Défini par le géopolitologue américain Joseph Nye en 1990 comme « l’habileté à séduire et à attirer », le concept de soft power met en perspective la notion de puissance dans un cadre non conventionnel.
Le soft power s’appuie sur trois ressources principales : la culture, l’idéologie et les institutions internationales. Ces trois éléments servent le soft power quand ils attirent une nation étrangère, sont considérés comme légitimes et font autorité.
Les États-Unis et le Royaume-Uni sont les pays les plus influents au monde en termes de soft power. La Chine se classe au 3e rang , devant le Japon et l’Allemagne.
D’un côté, le hard power renvoie à la capacité coercitive, voire oppressive, de la puissance.
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