Le 5 septembre 2024 , Michel Barnier est nommé Premier ministre par le président de la République, Emmanuel Macron, succédant à Gabriel Attal, démissionnaire depuis le 8 juillet précédent. À 73 ans, il devient ainsi le Premier ministre le plus âgé de la Ve République et très probablement le moins critique de l’Etat d’Israël.
Le 27 juillet 2016, Michel Barnier a été nommé négociateur en chef de la Commission européenne avec le Royaume-Uni sur la sortie de l’Union européenne, en vertu de l’article 50 du traité sur l’Union européenne. Lors de ses fonctions européennes Michel Barnier n’a jamais tenté de bloquer les relations commerciales, scientifiques, technologiques Israël-Europe.
Michel Barnier a toujours été attentif à la communauté juive de France et au conflit au Moyen-Orient. Il suffit de revoir les nombreux posts de Michel Barnier sur Twitter pour comprendre qu’il a toujours été engagé aux côtés d’Israël. Un des posts de Michel Barnier concerne sa rencontre assez récente, après le 07 Octobre avec Isaac Herzog, Président de l’Etat d’Israël.
Extrait d’un discours de Barnier qui met en avant les relations bilatérale franco-israéliennes : « Je voudrais dire quelques mots maintenant de nos relations bilatérales qui sont déjà très denses avec Israël. La France, l’Union européenne sont, Monsieur le Ministre, votre premier partenaire économique et commercial. 33 % de vos exportations, 53 % de vos achats, concernent la communauté européenne, et nos liens politiques, culturels, scientifiques, humains sont très importants. 80.000 Français vivent ici, en Israël. Les Juifs de France sont environ 600.000. Il y a plus de 500.000 francophones parmi vous et parmi lesquels vous-même, Silvan Shalom.
Donc ces liens sont considérables, importants, profonds, mais nous voulons aller plus loin. Voilà pourquoi j’ai parlé d’un nouvel élan dans les relations entre Israël et la France, et c’est exactement ce à quoi travaille le Groupe de Haut niveau animé, et je les en remercie, par l’ambassadeur Lancry et le professeur Khayat ».
LE PLUS. Le discours de Michel Barnier lors de son voyage en Israël en 2002.
« Mesdames, Messieurs, bonjour à chacune et chacun d’entre vous et merci pour votre attention à l’occasion de cette visite à laquelle, vous l’imaginez, j’attache beaucoup d’importance. Et je voudrais naturellement remercier mon collègue Silvan Shalom pour la qualité de son accueil. J’ai été heureux de le retrouver et de continuer le dialogue à la fois très cordial et très franc que nous avons eu à Paris à l’occasion de sa récente visite.
Il y a eu d’autres étapes importantes, sur le plan de ce dialogue politique aujourd’hui pour moi : naturellement, avec le président Moshé Katzav qui m’a longuement reçu, puis avec le Premier ministre, Ariel Sharon, et je verrai dans quelques instants le président de la Knesset, M. Reuven Rivlin et Shimon Pérès un peu plus tard.
Je suis venu pour cette première visite bilatérale en Israël, pendant presque trois jours, pour comprendre, pour écouter, pour expliquer aussi. Je suis venu en ami, et en ami exigeant, avec une conviction très solide : c’est qu’il y a entre nos deux pays une relation singulière, forte et durable. Je veux donc d’abord écouter et comprendre, et également marquer notre solidarité face à la violence et au terrorisme qui frappent ce pays et ses citoyens. C’est dans cet esprit que j’ai rencontré hier, et c’était un moment extrêmement fort et émouvant, plusieurs des victimes françaises du terrorisme ici, notamment des attentats de Netanya et de la pizzeria Sbarro.
Nous affirmons notre intransigeance sur le terrorisme, intransigeance sur la sécurité et l’existence d’Israël, pays fondé par les Nations unies. Nous considérons que quiconque conteste la légitimité d’Israël doit être condamné. Contester cette légitimité n’est pas acceptable pour nous. Donc, nous en avons bien sûr parlé ce matin, et nous continuerons à beaucoup parler du Processus de paix qui est en panne et qu’il faut relancer puisqu’il y a urgence. Cette spirale de violence et de désespoir menace l’ensemble de la région, et nous considérons ce conflit comme un conflit central dans l’arc de crise du Proche et du Moyen-Orient. Nous avons la conviction que j’exprime comme ministre français et comme ministre européen, que l’instabilité ou l’insécurité ici, c’est aussi, pour nous Européens, notre instabilité et notre insécurité.
J’ai redit notre objectif commun : un État d’Israël vivant en paix et en sécurité aux côtés d’un État palestinien viable et démocratique, le droit international devant bénéficier à tous. Et pour cela, vers cet objectif-là, nous avons un chemin, celui dicté par la Feuille de route qui reste, pour nous tous, le seul document de référence. C’est d’ailleurs ce que nous confirmaient, de leur côté, les autorités israéliennes, et le Premier ministre notamment que j’ai rencontré tout à l’heure.
Nous appuyons le plan de désengagement de Gaza, comme une première étape de cette Feuille de route, et naturellement, il faudra franchir, une par une, les autres étapes, parce que personne ne doit perdre de vue cette réalité fondamentale : un peuple occupé ne renoncera jamais, quoiqu’il endure, l’histoire le montre, et la seule solution est bien de mettre fin à l’occupation qui a commencé en 1967. Je ne fais que citer d’ailleurs, précisément, ce que dit la Feuille de route, agréée par les deux parties, endossée par le Conseil de sécurité, et naturellement, au coeur de ce Conseil de sécurité, par les États-Unis d’Amérique eux-mêmes, comme par les pays de l’Union européenne qui en font partie.
Pour réussir cette première étape courageuse – je vois bien le débat difficile qui a lieu en ce moment, plus difficile que je ne le pensais d’ailleurs en arrivant, auquel est confronté le Premier ministre Sharon – pour réussir cette première étape courageuse qu’est le retrait de Gaza, il faut agir en coordination avec l’Autorité palestinienne, de telle sorte que Gaza ne soit pas livrée au chaos. C’est aussi le sens du dialogue que nous poursuivons, que je poursuivrai avec des responsables élus et légitimes de l’Autorité palestinienne, mais aussi avec les jeunes ou les nouveaux dirigeants de cette Autorité palestinienne.
Je voudrais dire, à ce stade, que l’Union européenne est prête à jouer ce rôle, tout son rôle, pour accompagner la réussite du retrait de Gaza. Et voilà pourquoi, comme l’a dit Javier Solana, elle va proposer un plan d’action qui accompagnera ce retrait sur le plan politique, économique et sur celui de la sécurité.
En ce qui me concerne, je vous ai dit que j’étais non seulement un ministre français mais un ministre très européen, je veux travailler à cette unité de vision et d’action des Européens sur ce conflit, pour que nous puissions agir ensemble pour la paix.
En d’autres termes, l’Europe ne se cantonnera pas et n’acceptera pas d’être cantonnée uniquement dans un rôle de soutien financier ou technique. Elle a un rôle à jouer et elle veut jouer ce rôle pour la stabilité et la sécurité du Proche et du Moyen-Orient.
Je voudrais dire quelques mots maintenant de nos relations bilatérales qui sont déjà très denses avec Israël. La France, l’Union européenne sont, Monsieur le Ministre, votre premier partenaire économique et commercial. 33 % de vos exportations, 53 % de vos achats, concernent la communauté européenne, et nos liens politiques, culturels, scientifiques, humains sont très importants. 80.000 Français vivent ici, en Israël. Les Juifs de France sont environ 600.000. Il y a plus de 500.000 francophones parmi vous et parmi lesquels vous-même, Silvan Shalom.
Donc ces liens sont considérables, importants, profonds, mais nous voulons aller plus loin. Voilà pourquoi j’ai parlé d’un nouvel élan dans les relations entre Israël et la France, et c’est exactement ce à quoi travaille le Groupe de Haut niveau animé, et je les en remercie, par l’ambassadeur Lancry et le professeur Khayat.
Dans cet esprit, nous allons prochainement ouvrir un nouvel Institut français à Tel Aviv. Nous allons amplifier notre engagement économique. Beaucoup d’entreprises dont j’ai rencontré les responsables, Veolia, Alstom et d’autres, sont prêtes à cet engagement, et nous allons intensifier notre coopération scientifique, à travers le Haut conseil scientifique, notamment dans le cadre d’accords européens.
L’Union européenne est l’espace naturel de développement d’Israël, et voilà pourquoi nous encourageons votre engagement dans le partenariat euro-méditerranéen.
Nous espérons d’ailleurs que les discussions qui sont en cours en ce moment même entre les autorités d’Israël et la Commission sur la politique du nouveau voisinage, permettront d’arrêter très prochainement un plan d’action commun.
Enfin, et j’en ai terminé, j’ai voulu aller au cours de cette visite en particulier en Israël, mais pas seulement en Israël, à la rencontre des gens, donner de la diplomatie française, au-delà de sa dimension politique et naturelle, une dimension humaine et citoyenne. Et ici, en particulier, c’était pour moi rendre hommage à cette histoire tragique, qui est en très grande partie aussi la nôtre, lors de ma visite à Yad Vashem ce matin et de la visite du chantier du futur mémorial que j’ai trouvé impressionnant, la visite, hier matin, dans les premières minutes de mon arrivée sur la terre d’Israël, à Roglit, le Mémorial de la déportation des Juifs de France.
J’ai pris en compte cette dimension humaine et citoyenne en écoutant votre société civile, c’est ce que j’ai fait hier soir, en rencontrant un certain nombre de responsables de gauche, de droite ou du centre, qui m’ont parlé franchement de la réalité de votre pays et de sa volonté de paix, de ses peurs quelquefois, de l’absence de confiance en l’autre. J’ai pu mesurer le dynamisme de ce pays sur le plan économique, scientifique, universitaire, mais aussi les interrogations de la société israélienne.
C’était, pour moi, aussi l’occasion d’expliquer à tous ceux que j’ai rencontrés, que je rencontrerai, l’engagement de la France qui est encore une fois, déterminée pour l’existence et la sécurité de votre pays, la condamnation très claire et systématique que nous faisons du terrorisme, qui est inacceptable ici et partout ailleurs dans le monde, et sa volonté, je le répète, de relancer désormais les relations bilatérales entre la France et Israël à partir de la visite que le président Katzav a faite, et qui avait eu un grand écho au début de l’année, de votre propre visite et de celle que je suis en train de faire.
Q – La France a fait part à plusieurs reprises de son souhait d’être impliquée dans le processus politique au Proche-Orient. Comment cela concorde-t-il avec les votes à l’ONU, avec le rapport de la France vis-à-vis des Palestiniens, et avec les incidents antisémites en France, même s’il est clair que le gouvernement fait énormément pour lutter contre ce phénomène ? D’ailleurs, aux États-Unis, on vient de mettre en place un système qui suit régulièrement les incidents antisémites. Peut-être cela pourrait-il être adopté en France ? Et je souhaiterais aussi votre commentaire sur l’éventuelle tenue d’un référendum en Israël.
R – Concernant votre dernière remarque, j’allais dire que s’agissant du référendum, je laisserai Silvan Shalom répondre, chacun ses problèmes de référendum.
Je ne suis pas un ministre qui donne des leçons. Chaque pays a ses propres traditions, et je sais bien qu’ici en Israël, la tradition du référendum n’existe pas. Elle existe chez nous, et non seulement chaque pays a ses traditions, mais chaque sujet a ses propres particularités, donc je me garderai bien de donner des leçons – ce qui n’est pas mon habitude – et de me prononcer sur un sujet qui fait débat souverainement dans la société politique israélienne.
Vous avez parlé de plusieurs sujets assez différents les uns des autres.
Oui, je confirme que la France, amie d’Israël, amie des pays arabes, dialoguant avec les Palestiniens, veut être utile pour qu’ensemble, et vous, d’abord ici, Palestiniens et Israéliens, retrouviez le chemin du dialogue politique et de la paix. C’est votre intérêt, c’est aussi notre intérêt en tant qu’Européens. Donc, ce que nous allons faire en tant que Français, nous le ferons à travers l’Union européenne. J’ai souvent eu l’occasion de dire à Silvan Shalom et à mes interlocuteurs israéliens qu’il ne faut pas se tromper sur ce qu’est l’Union européenne, sur ce qu’elle va devenir.
Nous ne sommes pas seulement un supermarché, qui peut envoyer des chèques ici ou là. Nous sommes, et nous voulons être un acteur politique. Si vous lisez la Constitution européenne, qui est en débat, qui va faire l’objet d’un référendum en France, vous y lirez notamment un chapitre sur la défense, que j’ai contribué à rédiger, comme l’un des ouvriers de cette Constitution, et c’est l’ambition que nous avons d’être une puissance politique, une puissance pacifique, qui joue son rôle dans le monde pour la stabilité et l’équilibre.
Donc, ne vous trompez pas, nous allons jouer notre rôle, et je pense que vous avez besoin de l’accompagnement, du soutien, de la garantie, bien sûr des crédits mais pas seulement des crédits, de l’accompagnement politique de l’Union européenne, comme de l’accompagnement politique des États-Unis d’Amérique, de la Russie, pour garantir un Processus de paix durable ici.
Nous continuerons de dire ce que nous pensons. J’ai dit ami, ami exigeant, c’est l’objet des votes que vous avez signalés aux Nations unies sur la barrière de séparation, je pense que c’était cela votre allusion. Je fais observer, d’ailleurs, que les pays européens, au moins dans un vote, ont été unanimes sur cette question.
Mais vous avez posé le problème, extrêmement important, des actes d’antisémitisme, de racisme, ou de xénophobie qui existent dans notre pays et dans beaucoup de pays dans le monde. Ces actes, je l’ai dit hier, à aucun moment et pour aucune raison, ne sont acceptables ni justifiables. Il n’y a aucune excuse, il n’y en aura jamais, s’agissant de l’antisémitisme, du racisme sous toutes ses formes et de la xénophobie ! C’est l’honneur de notre République française.
C’est l’exigence du président de la République, il nous le rappelle chaque semaine, que de combattre ces actes, par la loi, par la répression et par l’éducation. Et, aussi bien le Premier ministre, M. Sharon, que le président Katzav qui est venu au début de l’année, et que Silvan Shalom, ont bien voulu, objectivement, me dire qu’ils reconnaissaient les efforts et les résultats de l’action du gouvernement français, de la société civile, pour faire reculer l’antisémitisme et le racisme.
Nous continuerons à porter ce message chez nous et ailleurs. J’ai présidé il y a quelques mois- c’était quelques semaines après ma nomination- une conférence de l’OSCE à Paris l’antisémitisme et le racisme sur Internet. Voilà les nouvelles formes de diffusion de la pensée antisémite ou raciste qu’il faut combattre, parce que ce sont des méthodes modernes que ces gens utilisent, et j’accueille avec beaucoup de satisfaction la récente annonce du président des États-Unis d’une loi permettant le contrôle de ces actes. Je crois qu’en effet chacun doit agir sur son territoire et être vigilant.
Q – Monsieur Silvan Shalom, est-ce que dans le cadre de la Feuille de route, vous considérez que le désengagement de la bande de Gaza par Israël est irréversible ?
R – Si vous me permettez peut-être de dire juste un mot, puisque Silvan Shalom vient de parler de l’Europe, qui a l’ambition d’être moins un médiateur que d’être un accompagnateur. Je ne crois pas que l’on ait besoin de beaucoup de médiateurs pour mettre en oeuvre la Feuille de route mais qu’il faut être aux côtés de ce processus pour, par de la politique, par des crédits, par de l’assistance technique, réussir les premières étapes- une à une- de ce processus. Je redis devant vous que la décision qu’a proposée le Premier ministre Sharon de se retirer de Gaza est une décision courageuse, on le voit dans le débat politique d’aujourd’hui. Et lorsqu’elle aura été confirmée par le vote de la Knesset, cela c’est la liberté de Parlement, elle devra être mise en oeuvre. Mais naturellement, se retirer de Gaza, c’est autre chose que réussir le retrait de Gaza. Donc il faut s’attacher à réussir ce retrait, comme une première étape, une première preuve, qu’au-delà de ce qu’on souhaite et de ce qu’on dit, on a sur le terrain, des territoires qui constituent, y compris dans des frontières provisoires, l’État palestinien que nous souhaitons.
Nous sommes prêts à participer aux côtés des États-Unis d’Amérique et d’autres membres de la communauté internationale à la réussite du retrait de Gaza, en regardant bien avec nos amis israéliens toutes les conditions pour cette réussite. Il faut que le territoire de Gaza soit viable, il faut qu’il soit sûr. Par exemple, nous voulons soutenir l’initiative égyptienne sur la réorganisation des services de sécurité de l’Autorité Palestinienne qui en ont besoin. Et puis, il y a le port et l’aéroport, les conditions de circulation pour les gens qui travaillent, la frontière sud, vers l’Égypte. Tout cela ce sont des choses qu’il faut voir pour donner les garanties, ou les conditions de la réussite, de ce retrait de Gaza et c’est ce à quoi, comme l’a dit Javier Solana, nous sommes prêts à participer de manière constructive.
Q – La France, dans le cadre de l’Europe prendra-t-elle des sanctions contre Israël, comme l’annulation des accords d’association, afin d’exercer une pression politique contre Israël sur le volet palestinien ? Et si vous pouviez nous donner davantage de renseignement sur la “strip map”, la nouvelle initiative de Javier Solana ?
R – J’ai lu dans le journal avant mon arrivée, cette crainte d’une sanction. Je ne vois pas sur quoi elle repose. Ce n’est pas notre état d’esprit, ni d’un côté ni de l’autre que d’agir avec des sanctions. Simplement, il faut voir que l’Union européenne, qui compte vingt-cinq pays aujourd’hui, a décidé de mettre en place une nouvelle politique de voisinage. Et donc nous sommes en train de discuter de cette politique de voisinage qui intéresse notamment tous les pays qui se trouvent sur l’autre rive de la Méditerranée, dont Israël, l’Autorité palestinienne et cette politique de coopération politique et financière est très importante pour nous. Il n’y a aucun retour en arrière sur la politique d’accords d’association. C’est une politique qui vient compléter, qui vient accompagner ces relations et il faut discuter. C’est ce qui se passe en ce moment entre la Commission européenne et le gouvernement israélien. Il n’est pas question de sanctions.
Q – L’antisémitisme pose-t-il problème dans la relation entre la France et Israël ?
R : Franchement et en conscience, je ne le pense pas. Il y a dans mon pays depuis très longtemps, depuis des siècles, et on peut trouver au début du 20ème siècle, des épisodes tragiques qui illustrent cette forme d’antisémitisme que nous n’accepterons jamais. L’affaire Dreyfus et d’autres épisodes ont marqué la société française, la politique française, bien avant qu’Israël ne soit créé et qu’il y ait ce conflit. Donc, je ne le crois pas.
Nous avons combattu – différentes Républiques et différents gouvernements – l’antisémitisme et le racisme, et nous continuons, franchement ! C’est quelque chose d’indépendant, d’ailleurs : on voit des formes de racisme et d’antisémitisme dans d’autres pays, qui n’ont pas forcément les mêmes positions politiques que nous, sur le plan international. Nous continuerons à combattre dans notre société par la répression, par la loi, par l’éducation toutes ces formes de racisme et d’antisémitisme ».
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 octobre 2004)
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