“Les anneaux olympiques géants qui ont été installés sur la tour Eiffel pour les Jeux d’été de 2024 deviendront un élément permanent du monument”, rapporte le New York Times, relayant une interview de la maire de Paris Anne Hidalgo au quotidien Ouest France.

“J’ai écrit au président de la République car ça fait partie de notre patrimoine culturel national”, déclare l’édile socialiste. “Mais en tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du Comité international olympique (CIO). Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel”.

“C’est très beau cette idée d’allier la tour Eiffel, monument conçu comme étant éphémère pour une exposition universelle, aux Jeux, moment éphémère qui aura aussi marqué Paris et notre pays. Je veux que les deux restent mariés”, ajoute-t-elle.

La tour Eiffel, “déjà l’un des monuments les plus connus au monde, avec environ sept millions de visiteurs par an”, a été “un symbole important” des JO de Paris, qui s’achèveront le 8 septembre avec la clôture des Jeux paralympiques, juge le titre américain.

“Les médailles remportées par les athlètes sont incrustées de morceaux du célèbre monument ; Céline Dion a fait un retour triomphal en chantant du haut de la tour lors de la cérémonie d’ouverture ; et le monument est devenu une extraordinaire toile de fond pour le beach-volley et le cécifoot”, observe le quotidien new-yorkais.

Des anneaux “trop lourds”.

Quelques arrangements seront néanmoins nécessaires : les cinq anneaux multicolores entrelacés, mesurant près de 30 mètres de long sur 13 mètres de haut, sont “trop lourds” pour “résister durablement” aux vents d’hiver de la capitale, a précisé Mme Hidalgo. Ils seront donc remplacés “le plus vite possible” par des anneaux “aussi grands mais plus légers”.

Dans son interview, la maire de Paris évoque également le sort “plus incertain” de la vasque olympique, autre symbole des JO 2024 adopté avec ferveur par les Parisiens et les visiteurs.

Elle espère également la conserver sur le site du jardin des Tuileries, d’où elle “s’élève chaque soir” sous les “acclamations de centaines de spectateurs”, note le New York Times.

Mais le site, jouxtant le musée du Louvre, “appartient à l’État français et non à la ville de Paris, et certains experts ont émis des réserves quant à la conservation de la vasque dans une zone régie par des règles patrimoniales strictes”. La décision relèvera donc d’Emmanuel Macron.