Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a provoqué une vive réaction de ses collègues en déclarant que la politique actuelle permettait effectivement aux Juifs de prier sur le site, ajoutant qu’il y « construirait une synagogue ».

Ces propos ont immédiatement suscité une réponse ferme du ministre de l’Intérieur, Moshe Arbel (Shas), qui a appelé le Premier ministre Netanyahou à « remettre Mr Ben Gvir à sa place ». Arbel a qualifié les déclarations de Ben Gvir d' »irresponsables », avertissant qu’elles pourraient mettre en péril les alliances stratégiques d’Israël avec les pays musulmans, et potentiellement conduire à une escalade de la violence et des effusions de sang.

Le bureau du Premier ministre a rapidement réagi en affirmant qu’il n’y avait « aucun changement dans le statu quo sur le Mont du Temple », tentant ainsi de calmer les tensions.

L’entourage d’Itamar Ben Gvir a riposté en accusant Moshe Arbel d’être un « infatigable flatteur de la gauche », et de créer un risque pour la sécurité par ses « accusations constantes contre les Juifs ».

Cette controverse intervient environ deux semaines après que le ministre de la Sécurité nationale soit monté sur le Mont du Temple aux côtés du ministre Yitzhak Wasserlauf, une action considérée comme contraire à la politique officielle de statu quo. Itamar Ben Gvir avait alors déclaré : « Je suis l’échelon politique et l’échelon politique autorise la prière juive sur le Mont du Temple ».

I24NEWS.
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