Selon le rapport annuel 2023-2024 de l’OCDE sur l’environnement réglementaire, Israël se classe 33ème sur 38 pays développés en termes de compétitivité économique. Avec un score de 1,58 points (un score plus bas indiquant une meilleure situation réglementaire et bureaucratique), Israël se situe 18% au-dessus de la moyenne de l’OCDE de 1,34.
Le rapport souligne que des marchés compétitifs contribuent à augmenter la productivité, l’emploi et le niveau de vie des citoyens. L’indice de régulation PRM (Product Market Regulation) évalue l’adéquation du cadre réglementaire d’une économie selon des paramètres internationaux. Malgré quelques réformes pro-concurrentielles mises en œuvre depuis 2018, notamment dans l’évaluation de l’impact de la réglementation sur la concurrence, Israël « affiche des performances inférieures à la moyenne de l’OCDE » selon le rapport.
Le PRM d’Israël est passé de 1,92 points en 2018 à 1,58 points actuellement. Le rapport indique qu’il existe « encore un potentiel significatif d’amélioration du cadre réglementaire israélien pour favoriser la concurrence ». Les domaines clés à améliorer incluent la simplification des charges administratives et réglementaires pour les entreprises, la réduction des exigences inutiles pour la création de nouvelles entreprises, et l’abaissement des barrières réglementaires à l’entrée.
Israël se situe en bas du classement dans des sous-catégories critiques telles que la « charge réglementaire », les barrières à l’entrée et à la concurrence dans les secteurs de l’énergie, des transports et des communications électroniques, les obstacles aux investissements directs étrangers, les barrières commerciales, et la régulation des prix de détail. Le pays est également à la traîne dans l’obtention de licences et de permis. Le rapport suggère que « le système de licences d’Israël est plus lourd que dans l’économie moyenne de l’OCDE et pourrait être mieux aligné sur les meilleures pratiques ».
Cependant, Israël performe bien en matière de réglementation sur les « lobbyistes », imposant des exigences de transparence aux fonctionnaires impliqués dans le processus réglementaire. Le rapport conclut en soulignant les défis particuliers d’Israël dans les marchés numériques, où peu d’interventions réglementaires sont prévues pour faire face aux défis de la concurrence dans ces secteurs en rapide évolution. Cette évaluation met en lumière les domaines où Israël doit concentrer ses efforts pour améliorer sa compétitivité économique et son environnement réglementaire.