L’acteur français Alain Delon est mort, annoncent ses trois enfants à l’AFP ce dimanche matin. L’annonce a été reprise en Israël dans toutes les radios et sur le net.
LES MOTS POUR LE DIRE. Brigitte Bardot dit de lui dans son livre Larmes de combat : (2018) : « Alain, c’est un animal, sauvage et solitaire. Notre amitié est tardive, mais puissante. […] Il est en homme ce que je suis en femme. »
UN GRAND FAUVE. Selon AFP : « Un grand fauve est mort, qui fascinait et divisait à la fois : icône du cinéma, l’acteur français Alain Delon s’est éteint à l’âge de 88 ans, ont annoncé dimanche matin ses trois enfants dans un communiqué commun à l’AFP ».
CARRIERE. Dernière star mondiale avec Brigitte Bardot, l’acteur s’est éteint à l’âge de 88 ans, après avoir forgé sa propre légende et une carrière exceptionnelle.
EN ISRAËL Récemment une rétrospective inédite de 12 des plus grands films d’Alain Delon a été organisée par Éden Cinema et l’Institut Français. « Du 17 juillet au 31 août 2021, dans les Cinémathèques de Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa, Sderot, Holon, Herzliya et au Centre Culturel de Savyon ».
LE CHOIX D’ISRAELVALLEY. Selon LE FIGARO : « Enfin arrive un film auquel il tient beaucoup et qu’il produit, considéré par certains critiques comme le bijou de sa filmographie : Monsieur Klein de Joseph Losey (1976), avec Jeanne Moreau. Il y incarne pendant l’occupation allemande un salaud ordinaire qui prend l’identité d’un homonyme juif et est déporté à Auschwitz ».
LE MONDE : « La manifestation de solidarité devant l’ambassade d’Israël a réuni plusieurs dizaines de milliers de participants. Alain Delon était présent.
Durant près de six heures d’affilée, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté mercredi à Paris en faveur d’Israël. Les deux temps forts de cette démonstration de solidarité devaient se situer, le premier en fin d’après-midi devant le siège de l’ambassade d’Israël, 143, avenue de Wagram, dans le 17e arrondissement, l’autre, vers 21 heures, au Cirque d’Hiver. Selon les organisateurs, plus de trente mille personnes ont participé à cette manifestation. Le chiffre donné par la préfecture de police avoisine les vingt mille.
Le rendez-vous, devant l’ambassade et place d’Israël, avait été fixé à 18 h. 30. Une heure et demie avant, la foule commence à arriver par le métro où à la station Wagram le service d’ordre des manifestants la dirige, par la rue Brémontier, vers l’ambassade. On remarque au bras de nombreux jeunes gens, sur un brassard, le sigle de la Ligue internationale contre l’antisémitisme.
Une quinzaine de milliers de personnes sont déjà rassemblées quand, vers 18 heures, quatre porteurs d’une banderole viennent se placer face à la foule, devant la porte de l’ambassade ; on lit : « Israël, notre ami, notre allié. » Au milieu des drapeaux, d’autres banderoles sont agitées : » Contre le nazisme arabe « , » Soyons fidèles à la justice et à la paix « , » Libérez Akaba « , » Israël doit vivre. «
Devant l’enthousiasme grandissant, un organisateur demande à la foule de se calmer et de manifester dans le silence. Recommandations de pure forme. Bientôt les premiers slogans vont s’élever : » La France avec nous ! « , » Libérez Akaba ! « , » Israël vivra ! « , » Israël ! Israël ! « , et puis, très rapidement on entend la Marseillaise et, en israélien, le chant de paix Shalom ! Shalom !…
Les premières personnalités arrivent. Apparaissent successivement au balcon de l’ambassade, salués avec enthousiasme, le général Kœnig, fondateur du Comité de solidarité française avec Israël ; MM. Achille Peretti, maire de Neuilly ; Bleustein-Blanchet, président-directeur général de Publicis ; le grand rabbin Kaplan ; MM. Bourgès-Maunoury, ancien président du conseil ; Diomède Catroux, ancien ministre ; Pierre-Eugène Gilbert, ancien ambassadeur de France en Israël ; le baron Edmond de Rothschild ; Jean-Claude Servan-Schreiber, fondateur du Rassemblement français pour Israël ; Raymond Schmittlein, ancien ministre ; Mme Léon Blum, etc. »