Présidentielle américaine : Kamala Harris dévoile son programme économique.

La vice-présidente américaine et candidate aux élections présidentielles de novembre a révélé son programme économique, ce vendredi, proposant un plan d’allègement fiscal à plus de 100 millions d’Américains de la classe moyenne et à faible revenu.

Le 17 août 2024
La vice-présidente et candidate démocrate aux prochaines élections présidentielles américaines, Kamala Harris, a dévoilé son programme économique ce vendredi lors d'un déplacement en Caroline du Nord. AFP/Allison Joyce
La vice-présidente et candidate démocrate aux prochaines élections présidentielles américaines, Kamala Harris, a dévoilé son programme économique ce vendredi lors d’un déplacement en Caroline du Nord. AFP/Allison Joyce

S’attaquer à la crise du logement et soutenir le pouvoir d’achat des familles à coups de mesures fiscales ou réglementaires : la démocrate Kamala Harris a partagé son programme économique ce vendredi lors d’un déplacement en Caroline du Nord, visant largement les classes moyennes pour qui elle souhaite « se battre », comme le rapporte CNN. Parmi ces propositions, la construction de trois millions de nouveaux logements afin de faire face à la « pénurie » ou, encore, un nouveau crédit d’impôt à la naissance pouvant aller jusqu’à 6 000 dollars.


« Donald Trump se bat pour les milliardaires et les grandes entreprises. Moi je me battrai pour rendre de l’argent aux familles des classes moyennes et populaires », a, par la même occasion, promis la candidate de 59 ans. « La camarade Harris à fond dans le communisme ! » a ainsi rétorqué l’ancien président Donald Trump, qui s’en prend à la volonté affichée de sa rivale de contenir certains prix.

S’éloigner des erreurs de Joe Biden.

Le président Joe Biden a passé son mandat à vanter ses grands plans d’investissements, mais n’a jamais réussi à articuler un message convaincant face à l’inflation qui a frappé la première économie mondiale. De son côté, Kamala Harris a, au contraire, insisté sur le ressenti des ménages face à la vie chère : « trop de gens ont l’impression qu’ils ont beau travailler le plus possible, ils ne s’en sortent pas ». La vice-présidente, soignant son image, a parlé des efforts faits par sa mère pour acheter une maison et a raconté avoir travaillé chez McDonald’s, quand elle était étudiante, pour se faire de l’argent de poche.

Tout pour se distinguer du milliardaire de 78 ans qu’elle affrontera dans les urnes le 5 novembre, et dont elle a éreinté les projets économiques. En rappelant que Donald Trump voulait augmenter fortement les droits de douane, Kamala Harris a jugé que cela équivalait à « imposer une taxe nationale sur la consommation » qui serait « dévastatrice ». « Cela veut dire des prix plus élevés sur tous vos besoins quotidiens. Une taxe Trump sur l’essence, une taxe Trump sur la nourriture, une taxe Trump sur les vêtements… » a-t-elle énuméré, en assurant que le projet de son rival coûterait 3 900 dollars par an à une famille moyenne.

Selon un sondage de l’université du Michigan publié ce vendredi, 41 % des consommateurs estiment que la vice-présidente est une meilleure candidate pour l’économie alors que 38 % pensent que Donald Trump est le bon choix dans ce domaine. Un revers pour le républicain, ancien homme d’affaires, qui avait toujours largement dominé Joe Biden dans ce type d’enquêtes d’opinion.

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