“Highway 65” : un polar captivant. En Israël, une policière en rupture de ban part à la recherche d’une ex-reine de beauté qui disparaît sans laisser de traces. Anti-héroïne, Tali Sharon excelle dans ce rôle de femme libre.

A SAVOIR. Quelques mois après sa mutation forcée de Tel Aviv à la petite ville d’Afula, Daphna, brillante détective, découvre le téléphone abandonné d’Orly Elimelech.

Connue pour ses liens avec la puissante famille Golan, cette ancienne reine de beauté est introuvable. Alors que personne ne semble s’inquiéter de cette disparition et malgré la défiance de la ville qui lui reproche avant tout d’être une femme célibataire et sans enfants, Daphna se lance à corps perdu à la recherche d’Orly.Une policière enquête sur une étrange disparition…

La cinéaste israélienne Maya Dreifuss signe un polar troublant et observe à la loupe certaines réalités de son pays.

A Afula, dans le nord d'Israël, il ne se passe jamais rien… ou presque. Tali Sharon dans « Highway 65 ».
A Afula, dans le nord d’Israël, il ne se passe jamais rien… ou presque. Tali Sharon dans « Highway 65 ». (Dean medias)

LES ECHOS. Un article de Olivier De Bruyn :

« Ce n’est pas Tel Aviv ici, il y a beaucoup moins d’action. » Daphna ne peut pas contredire son interlocuteur. Cette policière chevronnée, à cause de son caractère affirmé et de ses méthodes toutes personnelles, vient de subir une mutation punitive et a échoué dans le nord d’Israël, à Afula, une ville où il ne se passe jamais rien. Du moins en apparence.

Dans cette cité accablée par une chaleur étouffante, l’inspectrice, reléguée à des fonctions subalternes, gère les affaires courantes jusqu’au jour où elle commence à enquêter sur la mystérieuse disparition d’une jeune fille, Orly, qui a connu son heure de gloire dans la région en tant que reine de beauté.

 

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