Un article de LPH qui résume l’actualité militaire et pourquoi en Israël et uz Liban l’inquiétude s’accroit. Les signaux montrant une augmentation des tensions régionales sont de plus en plus nombreux.
SELON LPH. Outre les attaques quotidiennes du Hezbollah sur le nord d’Israël qui désormais vont jusqu’à Nahariya, les mouvements de troupes au Proche-Orient laissent à penser qu’un conflit régional pourrait éclater. Lundi, des informations rapportaient que la riposte iranienne avait commencé. Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal, a rappelé, malgré cela, que les consignes du commandement du Front Intérieur demeuraient inchangées.
De son côté, le Hezbollah a évacué plusieurs de ses postes de commandement situés à Dahieh dans la banlieue sud de Beyrouth, au-dessus de laquelle les avions de chasse israéliens franchissent régulièrement le mur du son depuis quelques jours. L’organisation terroriste ”se prépare au pire en cas de riposte israélienne”, selon la presse libanaise.
Les Etats-Unis, quant à eux, augmentent leurs forces militaires en présence dans la région. Le Secrétaire d’Etat à la Défense, Lloyd Austin, s’est entretenu cette nuit (dimanche à lundi) avec son homologue israélien, Yoav Gallant, et lui a indiqué que le sous-marin nucléaire lanceur d’engins, USS Georgia, était en route vers le Proche-Orient.
Austin a également ordonné au “groupement tactique” du porte-avions “Lincoln” – qui comprend, entre autres, des destroyers et autres navires de guerre – d’accélérer son arrivée dans la zone.
Sur le plan diplomatique, la France, l’Allemagne et l’Angleterre ont appelé l’Iran à éviter toute action qui pourrait mettre en péril les pourparlers pour un cessez-le-feu à Gaza.
Dans un communiqué conjoint, Macron, Scholz et Starmer écrivent: ”Nous saluons le travail de nos partenaires, les Etats médiateurs, le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, pour promouvoir un accord de cessez-le-feu et de libération des otages. La guerre doit se terminer. Il faut libérer les otages, les habitants de Gaza ont urgemment besoin d’aide humanitaire”. Les trois dirigeants se sont déclarés ”inquiets des tensions dans la région et disposés à empêcher une escalade afin de préserver la stabilité”. Ils ont appelé l’Iran à ”éviter une attaque qui aggraverait les tensions régionales et mettrait en péril l’accord de cessez-le-feu. Aucun pays ne gagnera à une nouvelle escalade au Proche-Orient”’, ont-ils conclu.