« Je suis habitué à être diabolisé dans le monde entier, » a déclaré Smotrich à la radio Kan, rejetant les accusations selon lesquelles il aurait soutenu l’idée d’affamer les Gazaouis

La sélection de l’article le plus révélateur de la semaine (1).

Editorial. Il faut le reconnaître Bezalel Smotrich, Ministre des finances « par accident » (c’est le job le plus éloigné possible de ses compétences naturelles), qui doit avoir certainement un QI levé (il apprend très, très vite), est un véritable média-artiste pour faire parler de lui.

Boom, boom, boom… Le King du Buzz. Personne n’arrive à faire mieux! Même Ben Gvir. En quittant sa demeure le matin, le Ministre n’a qu’un seul objectif : satisfaire ses partisans et élargir le camp des durs et surtout d’attirer l’attention pour être dans le 20 heures de la TV israélienne. Et, ça marche! (1)

(1) Selon i24News :

i24NEWS
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« Une tempête médiatique s’est abattue sur le ministre des Finances israélien, Betsalel Smotrich, suite à des déclarations concernant l’aide humanitaire à Gaza. Face à un tollé international, Smotrich tente de clarifier sa position, affirmant que ses propos ont été sortis de leur contexte.

« Je suis habitué à être diabolisé dans le monde entier, » a déclaré Smotrich à la radio publique Kan, rejetant les accusations selon lesquelles il aurait soutenu l’idée d’affamer les Gazaouis. Il a insisté sur le fait que son message principal portait sur la nécessité de conditionner l’aide humanitaire à la libération des otages israéliens.

Le ministre explique sa position : « Moralement, nous devons lier l’entrée de l’aide humanitaire au retour de nos otages, qui est également une question humanitaire. » Il souligne le contraste entre la situation des otages « languissant dans les tunnels » et ce qu’il perçoit comme un « chouchoutage » de Gaza par l’aide internationale.

La controverse a éclaté suite à des remarques faites lors d’une conférence où Smotrich aurait déclaré : « Personne ne nous laissera causer la mort de deux millions de civils par la faim, même si cela pourrait être justifié et moral jusqu’au retour de nos otages. » Ces propos ont provoqué une vague d’indignation, forçant le ministre à préciser sa pensée. Il maintient que sa déclaration visait à souligner les contraintes internationales auxquelles Israël fait face dans sa gestion du conflit à Gaza.

Cette polémique s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes autour de la situation humanitaire à Gaza et des efforts diplomatiques pour la libération des otages israéliens ».

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