La délégation israélienne, qui compte 88 membres, bénéficie d’une sécurité assurée par les unités d’élite de la police, la gendarmerie françaises et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, tant à l’intérieur du village olympique qu’à chaque sortie pour des épreuves.

« Nous avons des gardes armés avec nous 24 heures sur 24, sept jours sur sept », décrit la cavalière Ashlee Bond, qui a participé pour Israël au concours de saut d’obstacles par équipes.

« L’endroit où nous logeons est comme une forteresse. Nous ne pouvons pas sortir du village sans être accompagnés. Et nous ne pouvons aller que du village au site de compétition et y revenir », détaille-t-elle.

Des menaces de mort ont été envoyées par courriel à plusieurs sportifs représentant Israël, un pays qui reste traumatisé par la prise d’otages sanglantes d’athlètes par le groupe terroriste palestinien Septembre noir aux Jeux de Munich de 1972.

La cheffe de délégation, Yaël Arad, a fait part de sa confiance dans le dispositif de sécurité mis en place pour protéger ses athlètes.

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