Depuis plusieurs jours, la ville est en état d’alerte face à une attaque imminente d’Israël, en réponse à une agression à Majdal Shams attribuée au Hezbollah par Israël et les États-Unis. L’armée de l’air israélienne a éliminé le commandant militaire de haut rang du Hezbollah, Fuad Shukr, également connu sous les noms de « Hajj Mohsen » et « Sayyid Muhsan », dans la région de Beyrouth mardi après-midi.
Fuad Shukr, une figure centrale du Hezbollah, est accusé d’être le cerveau de l’attaque récente à Majdal Shams, située sur les hauteurs du Golan, qui a coûté la vie à 12 jeunes druzes israéliens. Shukr, un vétéran avec plus de 30 ans d’activités terroristes, était recherché avec une prime de 5 millions de dollars offerte par l’organisation américaine Rewards for Justice. Conseiller militaire du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, Shukr était également le chef de l’unité stratégique du groupe.
Sous le commandement de Shukr, le Hezbollah a accumulé un arsenal d’armes avancées, y compris des missiles à guidage de précision, des roquettes à longue portée et des drones. Tsahal a déclaré que Shukr était responsable de la planification et de l’exécution de nombreuses attaques contre Israël, faisant de lui une cible clé pour l’État israélien.
La frappe israélienne a provoqué une forte explosion et un panache de fumée visible au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah. Les rapports indiquent deux morts et que 68 blessés, dont cinq dans un état critique. Bien que le Hezbollah ait nié toute implication dans l’attaque de Majdal Shams, des sources affirment que la frappe israélienne visait précisément le quartier général de la Choura du Hezbollah dans la capitale libanaise.
L’attaque a été condamnée par l’Iran, qui l’a qualifiée de « péché et lâche », tandis que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé que le Hezbollah avait franchi une ligne rouge. Le soutien américain à Israël a été réitéré, avec le département d’État soulignant le droit d’Israël à se défendre contre les menaces régionales. Le porte-parole adjoint du département d’État, Vedant Patel, a insisté sur la nécessité de trouver une résolution diplomatique pour éviter une escalade du conflit.
Malgré les appels à la diplomatie, la coordinatrice spéciale de l’ONU, Jeanine Hennis-Plasschaert, a exprimé sa préoccupation face à l’augmentation des tensions et les victimes civiles résultant de la frappe israélienne. Elle a appelé à la cessation des hostilités et au respect de la résolution 1701 des Nations Unies.
Israël, confronté à des menaces constantes de la part de groupes mandataires de l’Iran comme le Hezbollah, continue de montrer sa détermination à protéger ses citoyens et à neutraliser les menaces terroristes. La situation reste tendue, et la communauté internationale surveille de près l’évolution de ce conflit, espérant une résolution pacifique et durable.
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