La confirmation n’a pas tardé. L’armée israélienne a déclaré être à l’origine de frappes aériennes qui ont visé, samedi 20 juillet, Hodeida, ville du Yémen sous contrôle des rebelles Houthis. « Il y a peu, des avions de combat de l’armée israélienne ont frappé des cibles militaires du régime terroriste Houthi dans la région du port de Hodeida au Yémen, en réponse aux centaines d’attaques menées contre l’Etat d’Israël » par ces rebelles ces derniers mois, a indiqué l’armée dans un communiqué.
Les Houthis avaient accusé plus tôt dans la journée de samedi l’Etat hébreu d’être à l’origine des bombardements. « Les raids de l’ennemi israélien sur les installations de stockage de pétrole dans le port de Hodeida », ont fait des morts et des blessés, a dit le ministère de la Santé des Houthis dans un communiqué publié par les médias dirigés par les rebelles, sans indiquer de bilan précis.
Israël « payera le prix » de ses frappes au Yémen, a déclaré un responsable houthi peu après la confirmation par Israël de l’origine de ces frappes. Il s’agit des premières frappes annoncées par Israël contre le pays.
De fortes explosions ont été entendues dans la ville portuaire située dans l’ouest du Yémen en guerre où les Houthis contrôlent de vastes régions du pays, selon un correspondant de l’AFP sur place. Les frappes sont intervenues au lendemain d’une attaque de drone revendiquée par les Houthis qui a fait un mort à Tel-Aviv.