Le mot du jour : « fashla ». Ne vous y trompez pas : ce mot d’argot israélien, qui vient de l’arabe, est utilisé pour décrire les erreurs, grandes et petites. C’est ce qui s’est passé dans la nuit avec la non interception du drone qui a été lancé par les Houthis.

 LE PLUS.

L’attaque survenue avant l’aube a été menée par un « très grand drone » qui n’a pas été intercepté en raison d’une « erreur humaine », a affirmé vendredi matin l’armée israélienne.

L’attaque aérienne est survenue à 3H12 vendredi, lorsqu’un drone s’est abattu sur « un immeuble d’habitation près du consulat américain de Tel-Aviv », a expliqué un responsable militaire israélien lors d’un point de situation auprès de la presse, à propos de cette attaque.

Il s’agit d’un « très grand drone qui peut parcourir de grandes distances », a assuré ce responsable, qui n’écarte à ce stade aucune hypothèse sur son origine, après que les rebelles yéménites houthis ont revendiqué l’attaque dans la matinée.

Le drone avait été détecté par l’armée israélienne mais « une erreur humaine » a fait que les « systèmes d’interception et de défense n’ont pas été activés », a-t-il ajouté.

L’armée de l’air a déclaré que l’incident mortel « n’aurait pas dû se produire » et assume l’entière responsabilité de la défaillance qui a conduit à l’attaque mortelle.

Le maire de Tel Aviv, Ron Huldai, a déclaré dans un communiqué que la ville « passe à un état d’alerte plus élevé » à la suite de l’attaque meurtrière menée par un drone au cours de la nuit.

« La guerre est toujours là, et elle est difficile et douloureuse », a ajouté Huldai. « Nous sommes prêts à faire face à l’évolution de la situation, s’il y en a », a poursuivi le maire de la ville, en appelant le public à se conformer à toutes les consignes des forces de sécurité.

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