EUROPE. Depuis qu’Israël a été le premier pays non-européen à rejoindre le programme de recherche de l’UE, un total de subventions d’environ 3,15 milliards d’euros a été alloué à des projets israéliens, y compris dans le domaine universitaire, et à des entreprises technologiques, selon les données de RISE Israël.
RISE Israël a cité quelques « indications inquiétantes » concernant la participation d’Israël au programme, notamment les discussions récentes au Conseil des affaires étrangères de l’UE sur les sanctions à l’encontre d’Israël, et le nombre croissant d’universités européennes rompant leurs liens avec Israël.
« La participation à Horizon Europe fournit un financement important pour la recherche et le développement, à un moment où il est extrêmement difficile pour les entreprises technologiques de lever des fonds et où, en raison de la guerre de Gaza, le gouvernement ne sera pas en mesure d’augmenter ses dépenses en recherche et développement dans un avenir prévisible », indique le rapport. « Toute sanction à l’encontre d’Israël, qu’elle soit de jure ou de facto, nuira considérablement à l’écosystème d’innovation israélien, à une époque où les technologies telles que l’intelligence artificielle évoluent rapidement au niveau mondial. »
« Il est impératif de maintenir le dialogue avec les entreprises et les institutions universitaires européennes non pas sur la guerre, où nous avons peu de chances de les convaincre, mais plutôt sur les contributions significatives d’Israël à des projets européens antérieurs visant à promouvoir la santé, la durabilité et le bien-être en Europe et dans le monde », a déclaré l’institut de recherche et d’études politiques.
Times of Israel