« Le nombre d’investissements de la part d’investisseurs étrangers [les entités dont les propriétaires sont étrangers et dont le siège ne se trouve pas en Israël] a augmenté légèrement au cours des six derniers mois, suite à un affaissement au cours du dernier trimestre de 2023 », fait remarquer le rapport.
L’armée israélienne a mobilisé des centaines de milliers de réservistes au début des combats, certains portant encore l’uniforme après presque neuf mois de service.
L’absence de personnel dans le secteur de la haute-technologie, un secteur qui est le moteur de croissance de l’économie israélienne, a nui aux opérations quotidiennes des start-ups ainsi qu’à leur capacité à attirer les investisseurs étrangers et à lever des fonds.
La guerre a frappé de plein fouet l’industrie à la fin d’une année de crise où cette dernière avait déjà subi un ralentissement des financements qui a touché le monde entier – un ralentissement global auquel est venue s’ajouter l’incertitude autour du plan de refonte radicale du système judiciaire israélien qui a été proposé par le gouvernement, et qui a menacé de porter un coup à la confiance des investisseurs (le plan a été suspendu pour le moment).