Les rencontres « Agritech », ont eu lieu au cœur des locaux de la Région Auvergne Rhône-Alpes à Lyon.
Organisé par la Chambre de Commerce France-Israël, ce symposium rassemble, les entreprises de la région Rhône-Alpes et leurs homologues israéliens pour discuter de thématiques telles que la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, l’intelligence artificielle et pour échanger sur les dernières innovations en matière d’agriculture.
Une conférence dédiée aux enjeux de la transition agroécologique.
Le symposium a débuté avec une conférence dédiée aux enjeux de la transition agroécologique. Cette session inaugurale a mis en lumière les interventions de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et de son équivalent israélien, l’Institut Volcani.
INSTITUT VOLCANI.
Le Centre de recherche Volcani du ministère de l’Agriculture et du Développement rural israélien est très créatif. Il vise à « améliorer les systèmes existants de production agricole en introduisant de nouveaux produits, procédés et équipements ».
Selon EducPros. « Grains d’houmous noir, mandarines à l’écorce rouge vif, GPS pour vaches laitières : voilà trois trouvailles récentes, sorties tout droit de l’imagination des chercheurs du Centre Volcani.
L’institution de Beit Dagan n’a pas volé sa réputation de haut lieu de la créativité agricole israélienne.
Installé à une vingtaine de kilomètres au sud de Tel-Aviv, le campus rassemble six instituts, où se mêlent près de 800 chercheurs, ingénieurs, étudiants et assistants techniques, sans costume ni cravate.
On y trouve des bureaux, des laboratoires, des étables, mais aussi une « banque de gènes », qui garde précieusement les quelque 186 espèces de plantes sauvages menacées de disparition sur un total de 400 variétés locales…
Placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, le centre pousse ses chercheurs à lever des fonds pour financer leurs travaux. En 1999, l’unité Kidum a vu le jour pour prendre en charge la valorisation commerciale des projets de Volcani. À son actif : 180 familles de brevets, ainsi que 400 accords commerciaux signés avec des partenaires institutionnels en Israël et à l’étranger ».
Des représentants d’entreprises françaises et israéliennes ont également pris la parole, soulignant l’importance d’une collaboration internationale pour relever les défis globaux de l’agriculture.
« L’objectif de ce symposium est de créer un espace de dialogue et d’échange entre les acteurs de l’agriculture française et israélienne », explique Richard Bénitah, de la Chambre de Commerce France-Israël.
« Nous voulons promouvoir les innovations technologiques et les meilleures pratiques en matière d’agriculture qui peuvent aider à assurer une production alimentaire durable et efficace. »