Lorsqu’au lendemain du 7 octobre plus de 10000 personnes ont dû être évacuées des localités frontalières du sud et du nord du pays, le ministère du Tourisme, dirigé par Haïm Katz, s’est mobilisé pour leur fournir des solutions viables.
Selon le plan d’évacuation initial, auquel le ministère du Tourisme n’était pas partie prenante, les évacués étaient censés dormir dans des bâtiments publics tels que des résidences étudiantes, des écoles, etc. Le ministre du Tourisme Haim Katz a lancé la mise en place d’une cellule de crise, en coopération avec l’Association hôtelière israélienne et, en quelques jours, une base de données d’environ 50 000 chambres d’hôtel disponibles pour accueillir les évacués a été créée. Au début de la guerre, la cellule de crise fonctionnait 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et résolvait divers types de problèmes pour les évacués. Il s’agissait notamment de regrouper les familles, de fournir des chambres supplémentaires pour les enfants de plus de 12 ans, d’obtenir l’accord de l’hôtel pour autoriser les animaux de compagnie, de répondre aux besoins des personnes ayant des besoins spéciaux et des personnes handicapées. À ce jour, cette cellule a traité des dizaines de milliers de demandes.
Afin de désengorger les hôtels et de faire économiser de l’argent à l’État, le ministre a lancé un programme d’allocations de subsistance pour les évacués qui choisissaient de ne pas séjourner dans des hôtels. L’allocation de subsistance a été fixée à 200 shekels par adulte et 100 shekels par enfant par jour, soit un total net de 18 000 shekels pour une famille de deux adultes et deux enfants. Le programme a permis à l’État d’économiser environ 2,5 milliards de shekels, sachant qu’il était beaucoup plus coûteux d’héberger les personnes évacuées dans des hôtels.
Le ministère du Tourisme a versé 3,2 milliards de shekels aux hôtels pour l’hébergement des évacués et environ 2 milliards de shekels, par l’intermédiaire du Bitouah Leumi, à environ 100 000 évacués vivant de manière indépendante.
Au début de l’évacuation, un nombre record de plus de 90 000 évacués séjournaient dans des hôtels. Au fil du temps, leur nombre a diminué et beaucoup sont passés à une vie indépendante, tout en recevant une allocation de subsistance.
Aujourd’hui, environ 27 000 évacués restent dans des hôtels (6 000 du sud et 21 000 du nord).
Au cours des deux premières semaines de l’évacuation, le ministère israélien du Tourisme et l’Association des hôtels d’Israël ont placé environ 15 000 évacués dans des hôtels. Par la suite, à partir de la cellule de crise dédiée établie dans leurs bureaux de Jérusalem, les employés du ministère du Tourisme ont placé 50 000 autres évacués. Ceci, en tenant compte au maximum des besoins et des préférences personnelles. Le ministère a traité environ 15 000 demandes d’aides sociales.
Environ 7 000 personnes évacuées du Sud vivent dans des hôtels, tandis que 50 000 environ sont rentrées chez elles et ont reçu une aide spéciale au retour. Certains habitants du Sud, qui ne peuvent pas retourner chez eux, restent dans leur communauté où ils reçoivent une aide spéciale. Certains ont déménagé en groupe pour vivre temporairement dans d’autres communautés jusqu’à ce que leurs maisons détruites soient reconstruites.
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