L’entreprise de coworking WeWork devrait reprendre ses activités normales après qu’un juge du New Jersey a approuvé son plan de restructuration, permettant à l’entreprise de sortir de la faillite et d’éliminer 4 milliards de dollars de dettes. Il ne reste plus qu’à WeWork de prouver que son modèle commercial de base est viable et qu’il ne s’agit pas seulement de promesses grandioses.
WeWork, qui était la startup la plus valorisée au monde en 2019 avec une valeur marchande de 47 milliards de dollars, a déposé une demande de protection contre ses créanciers en octobre. Fondée à New York par Adam Neumann et Miguel McKelvey, l’entreprise a dû se réorganiser après avoir été accablée par les dettes et la flambée des loyers.
L’accord conclu avec son nouveau propriétaire, Anant Yardi, indique que WeWork redevient privé, levant 450 millions de dollars (dont la plupart provenaient de Yardi), fermant environ 160 sites sur 760 dans le monde et obtenant de nouveaux baux à moindre coût. Ces mesures devraient permettre d’économiser 12 milliards de dollars supplémentaires, selon l’entreprise. En avril, les conseillers de WeWork évaluaient l’entreprise à 750 millions de dollars et prévoyaient un chiffre d’affaires annuel d’environ 2,5 milliards de dollars d’ici 2028.