UN ARTICLE DE ELI KOPTER (Nom d’emprunt!). N’écoutez pas les prophètes de malheur. Les français et israéliens continuent leurs collaborations de manière exceptionnelle! Surtout dans le secteur militaire.
L’industrie israélienne, qui s’appuie sur ses liens organiques avec l’appareil d’État et sur la vaste expérience opérationnelle de son armée (« combat proven »), est particulièrement performante en matière de radars et systèmes d’alerte (le premier poste d’exportation, avec 16 %), de systèmes aériens sans pilotes et drones (15 %), de missiles et munitions, et dans tout ce qui touche à la cybersécurité.
Le pays a été classé dixième exportateur mondial avec 2,4 % du total, faisant mieux par exemple que la Turquie, également en pleine expansion.
Les entreprises israéliennes de cybersécurité, surtout, affichent une santé insolente : elles ont réussi à mobiliser 2,9 milliards de dollars d’investissements.
Une Licorne (entreprise au capital dépassant le milliard) sur trois est israélienne. Ce secteur industriel, considéré comme un moteur majeur de croissance, est en tête à l’échelle mondiale. Il est en pointe dans la maîtrise des applications recourant à l’intelligence artificielle, et dans les logiciels pour le recueil et le tri du renseignement, ainsi que l’a illustré le scandale autour des écoutes réalisées au profit d’une dizaine d’États à l’aide du logiciel-espion Pegasus, vendu par la firme israélienne NSO.