EDITORIAL. UN ARTICLE DE ELI KOPTER (1). Les citoyens des Etats-membres de l’Union européenne étaient appelés aux urnes dimanche. Le résultat est sans appel en faveur de la droite voire de la droite radicale.

Après les élections va t-on enfin se débarrasser enfin de ce vieillard anti-Israël, Josep Borell? Cette question est récurrente dans les milieux diplomatiques israéliens. Sa cote de popularité est au niveau de la mer morte. Israël le déteste.

Le chef de la politique étrangère de l’UE avait critiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour sa « ligne pro-israélienne ».

Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Pais, Josep Borrell avait eu des mots très durs à propos du voyage qu’elle avait effectué à Tel-Aviv en octobre 2023, au cours duquel elle avait offert le soutien inconditionnel de l’UE à la guerre contre le Hamas.

Dans plusieurs pays, les partis de droite sont arrivés en tête, dans d’autres, ils ont enregistré un score record, y compris dans des pays où la gauche gouverne comme en Espagne. Les Verts et les partis de gauche perdent de leur poids dans ce nouveau Parlement.

Quel impact peut avoir un Parlement européen qui penche à droite pour Israël? A priori, il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’Etat hébreu puisque les partis de droite en Europe sont plus enclins à se ranger du côté d’Israël, c’est ce que l’on a pu constater depuis le 7 octobre.

Concrètement, cette influence positive dépend des nominations que fera le Parlement européen aux postes clés comme celui de Président du Parlement mais aussi du représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères de l’UE, poste occupé aujourd’hui par Josep Borrell qui multiplie les sorties anti-israéliennes.

(1) Pseudo.

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