Les exportations d’agrumes d’Israël ont chuté de près de 75% depuis les années 80, année où le pays exportait environ 1,8 million de tonnes d’oranges par an. 

Selon un article écrit par Ivan Levingston pour Bloomberg, ce chiffre indique qu’Israël a abandonné ses racines agraires.

En effet, le changement de stratégie trouve son origine dans un certain nombre de facteurs économiques; le renforcement de la monnaie nationale, qui a rendu les produits israéliens moins compétitifs, ainsi que la hausse des salaires.

En effet, la main-d’œuvre en Israël coûte bien plus cher que dans les pays comme l’Égypte, la Turquie et le Maroc. « Leur travail et leur eau sont très bon marché et leur monnaie est meilleure pour les exportateurs. Nous ne pouvons pas rivaliser avec eux », a déclaré Nitzan Rottman du ministère israélien de l’Agriculture, responsable de la supervision de la culture des agrumes.

En conséquence, les produits agricoles ne représentent que 2% de toutes les exportations d’Israël.  Les terres du centre d’Israël sont si chères qu’il y a une disparition progressive de la plupart des vergers.

Aujourd’hui, seulement 1% des citoyens israéliens vivent de l’agriculture, contre 18% en 1958. Parallèlement, la main-d’œuvre dans le secteur de la technologie est montée en flèche, passant de presque zéro à 10% au cours de la même période.

 

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