Benjamin Netanyahou qualifie la frappe meurtrière sur Rafah d' »erreur tragique »

Selon les premiers éléments de l’enquête de l’armée, la frappe aérienne visait deux hauts commandants du Hamas mais a déclenché un incendie qui s’est propagé à un campement de tentes

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Benjamin Netanyahou a qualifié la frappe de dimanche soir sur un camp de personnes déplacées à Rafah d' »erreur tragique » lors d’une intervention à la tribune de la Knesset ce lundi. Selon les premiers éléments de l’enquête de l’armée, la frappe aérienne visait deux hauts commandants du Hamas mais a déclenché un incendie qui s’est propagé dans un campement de tentes désigné zone humanitaire par l’armée, tuant 45 personnes selon les autorités sanitaires de Gaza.

Le Premier ministre a rappelé qu’avant de lancer les opérations dans la ville du sud du territoire palestinien pour venir à bout des derniers bastions du Hamas, Israël a tout fait pour assurer la sécurité des civils, en évacuant un million de personnes. « Malgré nos efforts pour ne pas les blesser, il y a eu un accident tragique. Nous enquêtons sur cette erreur », a-t-il affirmé.

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’est engagé, depuis la tribune de la Knesset, à poursuivre les combats à Gaza malgré les condamnations internationales croissantes :  « Je n’ai pas l’intention de mettre fin à la guerre avant d’avoir atteint tous les objectifs. Si nous cédons, les massacres reprendront. Si nous cédons, nous donnerons une énorme victoire au terrorisme et à l’Iran ».

Alors que les familles des otages présentes brandissaient des photos de leurs proches et scandaient « maintenant », en référence à leur demande d’un accord immédiat, M. Netanyahou a rejeté en force les affirmations selon lesquelles lui et ses alliés de la coalition évitent de parvenir à un accord pour des raisons politiques. « Je rejette totalement l’idée que je ne donne pas à l’équipe de négociation le mandat qu’elle a demandé », a-t-il asséné, affirmant qu’il a approuvé les demandes de flexibilité accrue à cinq reprises depuis la fin du mois de décembre.

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« J’ai approuvé toutes les suggestions, répondu à toutes les demandes », affirme-t-il.

« Ces fuites qui répètent que nous sommes l’obstacle à un accord sont des mensonges qui, non seulement blessent les familles des otages, mais pire encore, éloignent la liberté des otages et nuisent aux pourparlers », déclare-t-il. « Au lieu de faire pression sur [le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, la pression est mise sur le gouvernement israélien.

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