OPINION. EDITORIAL. La menace la plus sérieuse pour Israël vient d’une forme plus discrète mais beaucoup plus efficace de boycott : celui des universitaires, mais aussi des artistes et des auteurs.

Le monde universitaire israélien est tout aussi mondialisé que son secteur de la tech, et il va avoir du mal à tenir sa place dans un monde où les travaux de recherche sont refusés par les publications internationales, les universitaires privés de conférences, et l’accès aux bourses et aux échanges bloqués. Selon certaines estimations, c’est déjà le cas.

Dans la même veine, certains auteurs israéliens ont été censurés, et certains artistes israéliens ont vu leurs performances et leurs expositions annulées.

Les artistes israéliens et les écrivains ont moins à perdre de ce boycott international, mais le coup porté sur le plan psychologique est énorme – d’autant plus que la plupart des artistes israéliens sont très critiques à l’égard de leur gouvernement.

Opinion.
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