A l’heure où le conflit entre Israël et le Hamas embrase campus et réseaux sociaux, les stars présentes au 77e Festival de Cannes préfèrent afficher un soutien discret.
Ruban jaune accroché à la veste, Philippe Torreton a gravi, mardi dernier, les marches du Festival de Cannes. Un symbole en soutien aux 250 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre.
À Paris, Lille, Lyon, Strasbourg ou encore Dijon, des rubans jaunes apparaissent comme un signe pour nous rappeler les otages, captifs depuis maintenant quatre mois. « Je marche et je vois un ruban », témoigne au téléphone Michel Mimran, l’un des responsables de l’opération « rubans jaunes » au sein du Collectif 7 octobre.
Le symbole du ruban jaune remonte à la captivité de Gilad Shalit, soldat franco-israélien otage pendant cinq ans à Gaza. À cette époque, les Israéliens avaient pris l’habitude d’arborer ce ruban pour honorer sa mémoire. Depuis le 7 octobre, ils ont tristement repris cette habitude : on retrouve des rubans jaunes noués à leurs voitures ainsi qu’à leurs poignets. Ce mouvement s’est étendu dans plusieurs démocraties, où des associations s’efforcent de maintenir la libération des otages au cœur des préoccupations des opinions publiques.