IsraelValley Spécial J.O. (N°5). Ilana Barzilay (Kibboutz Palmahim). Good news pour les sportifs israéliens qui s’entrainent actuellement pour les J.O. de Paris. Les médailles olympiques qu’ils pourront gagner seront serties d’un morceau de Tour Eiffel.
Des morceaux authentiques de Tour Eiffel ont été récupérés puis taillés en forme d’Hexagone avant d’être sertis sur les médailles des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
SELON RTL : « Les 5.000 médailles d’or, d’argent et de bronze des futurs Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 accueilleront en leur centre un Hexagone en fer, qui provient de la Tour Eiffel.
« On s’est posé une question : quelle est la valeur la plus forte que l’on pourrait associer à cette médaille ? Qu’est-ce qui pourrait faire sens ? explique Thierry Reboul, directeur exécutif de Paris 2024 à RTL. Et on a eu une idée. Avec ce symbole olympique absolu qu’est la médaille olympique, et bien on va mettre notre symbole absolu qui est la Tour Eiffel. Créer ce supplément d’âme et faire en sorte que les athlètes partent avec un morceau de nous, et en plus le morceau qui nous est le plus précieux », conclut-il.
Des bouts de Tour Eiffel dans un hangar secret.
Chaque Hexagone de fer est un morceau authentique de la Tour Eiffel, récupéré dans un mystérieux entrepôt : « On a constaté qu’il existait dans un hangar tenu secret dans la banlieue parisienne des morceaux de Tour Eiffel d’origine, poursuit Thierry Reboul. Ils proviennent des différentes modernisations et rénovations de la Tour. Les morceaux étaient ôtés et stockés dans le plus grand secret. On a obtenu l’autorisation de récupérer un certain nombre de ces morceaux. »
Pour la concrétisation de cette idée ambitieuse, le comité d’organisation des Jeux a fait appel à la maison Chaumet, joaillerie française : « On leur a demandé s’ils pouvaient amener cette idée au niveau au-dessus, en mettant le design le plus absolu possible et en traitant ce morceau de Tour comme un véritable joyaux », détaille Thierry Reboul.
Faire de la médaille un joyau.
Les bouts de fer du plus célèbre des monuments français ont été pensés et travaillés comme un diamant rare : « Les deux idées de départ étaient de traiter ce morceau de Tour Eiffel de manière hexagonal pour rappeler la France, souligne Clémentine Massonat, directrice de création au sein de la maison Chaumet. L’idée, c’était aussi de fixer ce morceau de Tour Eiffel au cœur de la médaille qui est un clin d’œil à la haute joaillerie. On a voulu vraiment sertir ce morceau de Tour Eiffel comme une pierre précieuse pour faire de la médaille un joyau. »
Un morceau de Tour Eiffel qui est donc placé au centre de la médaille, au cœur d’un travail de coupe du métal très spécifique qui laisse apparaître des rayons d’épaisseur et de taille différente : « C’est un travail de facettage. Et en fonction de la régularité de ce travail, la lumière n’est pas captée de la même façon. Là, on a volontairement fait un facettage complètement irrégulier, confie-t-elle. Ce qui permet à la lumière d’être attrapée et rejetée d’une façon complètement aléatoire. Cela donne l’illusion que cette médaille et cette partie de Tour Eiffel brillent encore plus. »