Le Kibboutz Palmachim est sans aucun doute une sorte de paradis. Le kibboutz lui-même est situé directement sur le rivage, à environ 10 km au sud de Tel Aviv, avec des couchers de soleil époustouflants, de vastes pelouses et une vie de kibboutz méditerranéenne.

Partout ailleurs dans le monde, ce genre d’endroit deviendrait rapidement une attraction touristique. Mais pas le kibboutz Palmachim. Il n’y a pas de maison d’hôtes à Palmachim, pas de café ou de restaurant, pas de boutiques ou de visites guidées.

A. HISTOIRE ET ECONOMIE. : « Le 11 avril 1949, le Kibboutz Palmah’im voyait le jour. Le Kibboutz a été fondé par des anciens membres du mouvement scout israélien Hatsofim qui étaient également des vétérans de la Brigade Yiftah du Palmah’. Il compte à l’heure actuelle près de 700 habitants.

En 2011, le Kibboutz a accueilli 25 familles expulsées de la localité d’Elei Sinaï, dans le Goush Katif, lors de l’application du plan de retrait adopté par le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005. En 2013, ces familles ont entamé la construction de leur maison à Palmah’im.

Les ressources économiques du Kibboutz proviennent essentiellement de l’agriculture et de la production laitière. Il abrite également une entreprise Hi Tech spécialisée dans la restauration de fichiers informatiques corrompus ou endommagés.

A proximité de Palmah’im se trouvent les ruines de l’ancien port maritime de Yavné. Les découvertes faites sur place sont exposées dans un petit musée érigé au sein du Kibboutz. Yavné était l’une des principales villes antiques de la plaine côtière méridionale, située à 20 km au sud de Jaffa, à 15 km au nord d’Ashdod et à 7 km à l’est de la Méditerranée. Yavné est considérée comme le site le plus important de l’histoire juive post-biblique après Jérusalem.

Le Nah’al Sorek, mentionné dans la bible, est l’une des plus grandes rivières d’Israël s’écoulant entre Jérusalem et le littoral. La rivière prend son départ dans les collines de Jérusalem et se déverse, après 70 km, dans l’estuaire du parc national situé au nord de Palmah’im pour aboutir dans la mer méditerranée.

B. Musée maritime de Palmachim.

Il n’est pas tout à fait exact de dire qu’il n’y a pas d’attractions au kibboutz Palmachim – il y a le musée maritime de Palmachim qui présente l’archéologie locale et l’écologie marine. Le Musée a commencé comme un passe-temps d’un membre du kibboutz et de l’un de ses fondateurs, Shmuel Lifshitz.

Shmuel Lifshitz a commencé à collecter des tessons de poterie exposés par les tempêtes hivernales ou soulevés dans des filets de pêche et sa restauration des artefacts a finalement conduit à la création du musée. Shmuel Lifshitz a été un sculpteur doué et plusieurs de ses sculptures ornent les allées du kibboutz (y compris celles de surfeurs sur les vastes pelouses).

C. TORTUES DE MER. Palmachim s’étend sur une surface de 221 hectares et appartient au Conseil régional Gan Rave. La plage a une longueur de 8,8 km, et comprend des habitats uniques : végétation et animaux de toutes sortes et zone de ponte de tortues de mer.

La plage de Palmahim est une des dernières plages naturelles conservées au centre du pays et dans une partie de la région des dunes de la cote sud. La plage attire les baigneurs et des visiteurs de toute la région pendant toutes les saisons de l’année.

Elle est formée surtout de sable, riche en coquilles et surmontée par des falaises de calcaire. Dans la partie nord se trouvent des grottes creusées dans des roches de kurkar. Au sud de la plage, on peut trouver les ruines d’une ville portuaire antique Yavne-Yam (en), de l’Âge du Bronze (milieu du deuxième millénaire avant J.-C.) au Moyen Âge. Des grottes funéraires ont aussi été repérées.

Un parc national est ouvert actuellement complétant ainsi la réserve naturelle de Palmahim Beach existant déjà plus au sud.

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