Un quart de million de Palestiniens ont quitté Rafah depuis le retrait partiel de Tsahal.

Au plus fort de l’opération militaire dans la bande de Gaza, 1,3 million de Palestiniens vivaient dans la grande ville du sud de Gaza

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Vue d'un camp de tentes de fortune pour les Palestiniens déplacés par l'offensive terrestre israélienne sur la bande de Gaza, à Rafah, dans la bande de Gaza, dimanche 18 février 2024.
Vue d’un camp de tentes de fortune pour les Palestiniens déplacés par l’offensive terrestre israélienne sur la bande de Gaza, à Rafah, dans la bande de Gaza, dimanche 18 février 2024.

Depuis le retrait de la majorité des forces de Tsahal de la bande de Gaza, environ 250 000 Palestiniens ont quitté la ville de Rafah, située au sud du territoire, pour s’installer dans des zones plus au nord, principalement entre Nuseirat et Khan Younès, au sud de la ligne de Wadi Gaza, a rapporté vendredi la chaîne Kan 11. Au plus fort de l’opération militaire dans la bande de Gaza, 1,3 million de Palestiniens vivaient à Rafah.

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Une source égyptienne a déclaré jeudi au journal pro-qatari Al-Arabi Al-Jadeed que l’administration américaine avait approuvé le plan d’action israélien à Rafah, en échange de quoi Israël ne mènerait pas d’attaque de grande envergure contre l’Iran. Cependant, des responsables de l’administration Biden ont démenti ces propos lors d’un entretien avec Kan News, affirmant : « Israël et les États-Unis n’ont jamais discuté d’un feu vert pour une action à Rafah en échange d’une action israélienne limitée contre l’Iran ».

Par ailleurs, dans les deux prochaines semaines, Israël prévoit d’installer 10 000 tentes dans la zone située à l’extérieur de Rafah. Il a également été annoncé que 30 000 tentes supplémentaires sont actuellement en cours d’acquisition et seront déployées dans la zone ultérieurement. Tsahal avait initialement prévu de larguer cette semaine des tracts appelant les habitants de Rafah à quitter la zone.

Cependant, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a pris la décision de dernière minute de suspendre cette opération, une décision dont les ministres du cabinet de guerre ont été informés. Ce revirement s’explique par la volonté de Netanyahou de s’assurer d’un soutien américain sans faille dans le contexte de l’attaque iranienne. En différant l’envoi des tracts, le chef du gouvernement espère ainsi obtenir l’appui total de Washington avant de procéder à l’évacuation de la population de Rafah.

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