Cette semaine a lieu à la Knesset un débat sur les difficultés bureaucratiques rencontrés par les survivants du massacre du Festival Nova le 7 octobre.
L’un des participants, lui-même survivant, a révélé un chiffre : ”Il y a près de 50 personnes qui se sont suicidées après le Festival. Ce chiffre date d’il y a deux mois. Il y en a encore beaucoup qui ont été internés de force”. En fait ce chiffre ne repose que sur des rumeurs. Les services de santé d’Israël ont la certitude que ce chiffre est faux.
Naama Eitan, qui a échappé aux terroristes lors de ce festival, a témoigné: ”Je dors en moyenne deux heures par nuit. J’ai passé sept heures sous un arbre alors que les terroristes passaient à côté de moi.
J’appelais la police, je lui demandais où elle était et pourquoi personne ne venait. S’il y a du silence, dans ma tête il y a du bruit et je retourne là-bas.
Je dois avoir constamment quelqu’un avec moi. Sans ma psychologue, je ne serais pas là. J’ai des amis qui ne sortent toujours pas de leur lit et personne n’est là pour eux”.
Ces survivants demandent que les démarches pour obtenir l’aide dont ils ont absolument besoin soient facilitées.