Eco’Israël. Un dérapage budgétaire inévitable. Turkish Airlines cesse son activité vers Tel-Aviv.

Tensions commerciales entre Israël et la Turquie.

Au moment où les compagnies aériennes étrangères reprennent progressivement leurs vols vers Israël, Turkish Airlines, qui exploitait jusqu’au 7 octobre dix vols quotidiens sur la liaison Tel Aviv-Istanbul, a décidé de cesser son activité jusqu’à mars 2025.

Par ailleurs, le ministère turc du commerce a rendu publique une liste de 54 produits dont l’exportation vers Israël est désormais interdite (dont le marbre, le ciment, l’acier, l’aluminium ainsi que le kérozène).

Le secteur israélien de la construction sera la première victime de cette mesure et devra trouver des fournisseurs alternatifs.

En Israël, la nouvelle exigence d’étiquetage de l’origine pour les produits frais, va vraisemblablement nuire à la vente des produits turcs qui étaient jusque-là très présents dans les fruits et légumes. À ce stade, le recours à l’OMC (règlement des différends) n’a été évoqué par aucun des deux pays

2. Augmentation prévisionnelle du déficit budgétaire.

Le budget rectificatif 2024 a été voté en février avec un déficit prévisionnel de 6,6% du PIB. Cet objectif s’avère d’ores et déjà optimiste car, en année glissante, un déficit de 6,2% est enregistré à fin mars 2024.

Les experts estiment qu’un dérapage est inévitable et que le déficit devrait atteindre 7,5 à 8% à la fin 2024. Dans le même temps, les réserves de la Banque Centrale ont atteint un record historique de 213 Mds USD, soit 42,2% du PIB.