« Plus de la moitié des otages sont toujours vivants », affirme le président de la Knesset Amir Ohana en visite en France.

« Les appels pour un cessez-le-feu sans libération des otages sont contreproductifs », a lancé Amir Ohana sur l’antenne de Cnews

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Actuellement en visite en France, Amir Ohana, président de la Knesset, est intervenu ce jeudi sur Cnews. Evoquant les otages, M. Ohana a affirmé que « le 7 octobre ne s’est jamais terminé et que ce jour continue chaque jour et chaque heure » : « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour les libérer et nous procédons de deux manières : par le vecteur militaire et diplomatique ».

Le président de la Knesset a réagi aux déclarations récentes de Paris sur une éventuelle sanction à l’égard d’Israël. « Je voudrais dire que certaines déclarations que nous entendons, celles qui demandent un accord de cessez-le-feu même sans libération des otages, réduisent nos efforts et amenuisent cette pression que le Hamas devrait ressentir. C’est contre- productif. Le Hamas entend ces messages et estime qu’il n’a pas besoin d avoir un accord [pour obtenir un cessez-le-feu] », a-t-il souligné. « Nous pensons que plus de la moitié des 133 otages sont toujours vivants ».

M. Ohana a également affirmé que la guerre à Gaza n’est pas qu’un conflit local entre l’Etat hébreu et le groupe terroriste Hamas, mais aussi un conflit de civilisation. « Votre région et Israël représentent quelque chose que nous partageons : le monde libre et les valeurs de la liberté, pour les femmes, les LGBT, la liberté d’expression alors que l’Iran », a-t-il poursuivi, « s’oppose à toutes ces libertés »: « En France ou en Israël, nous avons les mêmes ennemis : l’islam radical et l’Iran qui est l’ennemi du monde libre. Le monde nous regarde et si nous perdons cette guerre, alors on peut imaginer ce qui se passera ensuite sur le territoire européen », a-t-il affirmé.

Alors qu’une opération à Rafah, contestée par les puissances occidentales, est présentée comme « proche », le président de la Knesset a affirmé que laisser fonctionner les bataillons du Hamas qui restent à Rafah serait comme « perdre la guerre ».

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