Guerre à Gaza : le risque d’une rupture profonde pour l’économie israélienne.
Selon le journaliste David Rosenberg, le conflit actuel marque la fin d’une ère de prospérité en Israël, soutenue notamment par le secteur des nouvelles technologies, et le retour à militarisation de la société et de l’économie.
Dans un article paru dans le journal américain Foreign Policy, David Rosenberg, chroniqueur économique du quotidien israélien Ha’Aretz et auteur d’Israel’s Technology Economy, estime que les mois, voire les années, à venir seront difficiles pour l’économie israélienne, même en cas d’arrêt des hostilités avec le Hamas.
Selon lui, la guerre actuelle à Gaza, entrée désormais dans son cinquième mois, constitue en effet une rupture dans le cours de l’histoire et “marque la fin d’une ère de vingt ans de paix (selon les normes israéliennes) et de prospérité” ainsi qu’un “retour à un État et une société plus militarisés”, semblable à ce qu’“Israël fut pendant le premier demi-siècle de son existence”.