Le soutien de l’acteur Gérard Darmon à Tsahal suscite des commentaires très positifs en Israël.

« Vous êtes notre fierté, vous êtes notre honneur, sans vous, on ne serait pas là ! Vous faites vivre l’État d’Israël ! Am Israel Hai [le peuple juif est vivant] ! », ces propos de l’acteur français Gérard Darmon s’adressant à des soldats israéliens, ont fait le tour des rédactions en Israël.

Après l’attaque du Hamas le 7 octobre, Gérard Darmon a été l’une des premières personnalités du show biz à publier une photo du drapeau israélien.

À ses followers qui se sont désabonnés de son compte pour protester contre cette prise de position, il a écrit: « Merci aux 2 000 followers qui ont quitté mon mur à cause du drapeau d’Israël. Les choses sont plus claires ! »

LE PLUS.

Gérard Darmon, né le à Paris, est un acteur et chanteurin. Les parents de Gérard Darmon sont des juifs séfarades algériens. Son père, Henri Messaoud Darmon, quitte Oran pour Paris en 1937. Après avoir mené une vie de voyou sous le nom de « Trompe-la-mort » ou « Riquet de Bastille », Henri devient représentant en vin. Comme il souhaite se marier, des membres des familles font circuler des photos et c’est ainsi que lui et son épouse se choisissent. Celle-ci quitte Aïn El Arbaa en Algérie en 1947 pour rejoindre son époux à Paris.

Gérard Darmon naît à Paris l’année suivante. Son prénom est choisi car l’acteur « Gérard Philipe était à la mode ».

Il passe sa jeunesse « rue des Artistes » dans le 14e arrondissement de Paris, près du Parc Montsouris. Il découvre sa vocation d’artiste vers 10 ans, en colonie de vacances en Bretagne, lorsqu’il pastiche le jeu radiophonique Quitte ou double. Gérard abandonne ses études secondaires l’année du bac, et en tant que membre de l’Hanoar Hatzioni, part vivre quatre mois en Israël dans le kibboutz Hasolelim, avant de revenir à Paris suivre des cours d’art dramatique sous la direction de Bernard Bimont. Il a pour idoles Jerry Lewis et Fernandel.

En 1972, il est recalé au concours d’entrée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique et se produit alors dans les cafés-théâtres aux côtés de Jean-Pierre Bacri durant presque 10 ans.

Repéré par Roger Hanin qui lui fait tourner quelques petits rôles au cinéma, la directrice de casting Margot Capelier l’engage en 1973 pour un rôle secondaire dans Les Aventures de Rabbi Jacob (il y interprète l’un des hommes de main de l’espion Farès, dans la célèbre scène de l’usine de chewing-gum).

 

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