La situation des finances publiques en France, avec un déficit à 5,6 % annoncé par l’Insee ce 26 mars, a de quoi inquiéter. La presse israélienne pointe du doigt l’importante remise en question de la stratégie macronienne pour assainir les comptes publics, mais aussi une certaine tradition nationale en la matière.
Les articles enrichis de graphiques et de statistiques de couleur rouge, les illustrations d’un Emmanuel Macron à la mâchoire serrée, l’impression ne trompe pas : les nouvelles en provenance de l’Hexagone ne sont pas bonnes sur le plan économique.
Mardi 26 mars, l’Insee a annoncé les mauvais résultats du déficit public. Ou plutôt l’a “confirmé”, s’exclame Blick en Suisse. Pour 2023, ce dernier s’établit à 5,6 % du PIB. “Soit le double du fameux maximum de 3 % imposé par les critères de convergence européens”, renchérit d’emblée le site. Le déficit, qui a progressé en 2023 à 154 milliards d’euros, contre 125,8 milliards en 2022, est supérieur aux prévisions du gouvernement. Matignon l’attendait à 4,9 %. Mais les rentrées fiscales ont été moins bonnes que prévu.
“Ajoutez à cela l’explosion de la dette publique française, qui devrait se stabiliser à la fin de 2024 à 110 % du produit intérieur brut, soit plus de 3 000 milliards d’euros, et le compte est bon. Enfin, plutôt pas bon du tout”, écrit encore le correspondant Richard Werly. Sur ce point, le journaliste est en accord avec la Cour des comptes.