Le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a présenté devant la commission des Finances de la Knesset, ses prévisions du prix de la guerre.
Il a souligné que les dépenses liées directement à la guerre sur les années 2023 à 2025, s’élèveront à 215 milliards de shekels. Il prévoit également une baisse des recettes fiscales d’environ 40 milliards de shekels. La guerre devrait donc coûter 255 milliards de shekels à l’Etat.
Par ailleurs, Yaron a présenté les projections de croissance pour les années 2023 et 2024. Le taux de croissance pour chacune de ces années devrait être de 2% et il prévoit même un taux de 5% pour 2025, ”en partant de l’hypothèse que la guerre va être ralentie lors du premier trimestre 2024”.
Le gouverneur estime également que le taux d’inflation, déjà en baisse en 2023, devrait poursuivre sa diminution.
Yaron appelle toutefois à la prudence compte-tenu des incertitudes liées à la situation sécuritaire, notamment au nord. Il a déclaré qu’il était clair pour tout le monde que la guerre entraînerait une augmentation à long terme du budget de la défense et a appelé le gouvernement rester dans les clous du cadre budgétaire défini.
Afin de pallier cette situation, le gouverneur de la Banque d’Israël prône une augmentation des impôts et notamment de la TVA.
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