Reem Alsalem, la rapporteure spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles, a admis mardi lors d’une interview ne pas être informée des attaques de roquettes quotidiennes menées par le Hamas et le Hezbollah contre Israël. Interrogée par Ynet au sujet des allégations portées contre Israël, qui incluraient « des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un génocide en cours », Alsalem a semblé surprise lorsqu’on lui a fait remarquer que les civils israéliens étaient également victimes de bombardements quotidiens.

« Les villes et les écoles israéliennes sont bombardées tous les jours ? », a-t-elle questionné, indiquant par la suite qu’elle recommanderait l’envoi de ces informations aux procédures spéciales de l’ONU pour examen. À la question de savoir si elle avait connaissance des missiles lancés depuis le nord par le Hezbollah et depuis le sud par le Hamas, Alsalem a répondu : « À ce stade, je n’ai pas vu cela, non ».

Cette déclaration intervient le jour même où plus de 30 roquettes ont été lancées depuis le Liban vers Kiryat Shmona, avec 17 atterrissant dans des zones ouvertes et 13 interceptées par la défense aérienne, selon les informations fournies par la municipalité. Par ailleurs, une attaque à la roquette revendiquée par le Hezbollah, en réponse à des frappes israéliennes, a fait un mort et sept blessés parmi des travailleurs thaïlandais à Margaliot.

Dans le cadre de son mandat, Alsalem avait précédemment co-rédigé un rapport avec Francesca Albanese accusant Tsahal de violences sexuelles contre des femmes et des filles palestiniennes, se basant sur des « informations raisonnablement crédibles » provenant de sources non divulguées et d’Euro-Med, une organisation dirigée par Richard Falk, connu pour ses positions foncièrement hostiles à Israël. Concernant les allégations de viol le 7 octobre, Alsalem a indiqué ne pas avoir observé de preuves suffisantes pour les corroborer, malgré les déclarations de Pramila Patten, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, affirmant l’existence de preuves substantielles d’abus sexuels commis par des terroristes du Hamas contre des victimes et survivants du massacre.

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