L’amélioration trompeuse du déficit commercial français.

Le solde des échanges de biens et services de la France avec le reste du monde s’est un peu rétabli l’an dernier. Pas avec Israël. Mais il reste très éloigné de son niveau d’avant la crise du Covid, ce qui repose la question de la compétitivité tricolore, pointe l’institut Rexecode dans une étude publiée ce mercredi.

Les importations de biens manufacturés (hors énergie) en France ont dépassé de 52 milliards d'euros les exportations en 2023.

Certaines performances économiques cachent des réalités moins glorieuses. C’est le cas de la nette résorption du déficit commercial tricolore en 2023, estime l’institut Rexecode.

Dans une étude sur la compétitivité française publiée ce mercredi et révélée par « Les Echos », ce think tank proche des milieux patronaux souligne qu’en réalité, la dégradation des échanges de la France avec le reste du monde se poursuit inexorablement. Ce qui est bien le cas avec Israël.

Sur le papier, l’économie française n’a pas démérité l’an dernier. Les exportations de biens et de services n’ont été inférieures que de 60 milliards d’euros aux importations, selon la Banque de France, très loin du déficit record de 85 milliards accusé en 2022 .

Seulement cette amélioration est en trompe-l’oeil, car elle est avant tout liée à un retour à la normale après le choc de la crise énergétique de 2022, qui avait fait flamber les factures françaises de gaz, de pétrole et même d’électricité.

ISRAELVALLEY/ LES ECHOS. COPYRIGHTS.

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