Le fonds Abramundi investit dans la paix au Moyen-Orient.
Lancé au mois de décembre, ce fonds d’investissement veut financer les start-up de la tech au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Pour faire vivre la promesse des Accords d’Abraham.
Sam Sadroleslami et Jean-David Benichou. Les fondateurs d’Abramundi ont levé 10 millions d’euros.
Il reste un espoir au Moyen-Orient. Lorsqu’un Franco-Israélien et un Franco-Iranien s’associent pour créer un fonds d’investissement, la promesse des Accords d’Abraham n’est peut-être pas perdue. Jean-David Bénichou en est convaincu, « la tech n’a pas de religion ». Ancien directeur du groupe de lobbying israélien, Elnet, à Paris, ce multi-entrepreneur s’est lancé en décembre dernier dans une nouvelle aventure, plus financière que diplomatique cette fois-ci. « Les délégations sont importantes, mais leur impact est souvent trop éphémère », regrette-t-il.
Pour le coup, il s’agit de mettre la main au portefeuille et d’investir dans la paix. « Cette idée m’habite depuis deux ans », insiste-t-il. Avec Sam Sadroleslami, l’un de ses anciens étudiants à l’université Paris-Dauphine, Jean-David Benichou a monté un fonds, Abramundi, pour investir en capital-risque au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. « Israël a montré qu’on pouvait créer une économie de service dans la région, explique-t-il. L’idée n’est pas de reproduire le même schéma, mais d’élargir le cercle des start-up nation ».