Le déficit budgétaire d’Israël s’est creusé pour atteindre 4,8 % du PIB fin janvier 2024, a rapporté le comptable général du ministère des Finances, en hausse de 0,6 % contre 4,2 % fin décembre 2023.
Le déficit budgétaire d’Israël s’est creusé pour atteindre 4,8 % du PIB fin janvier 2024, a rapporté le comptable général du ministère des Finances, en hausse de 0,6 % par rapport aux 4,2 % fin décembre 2023.
Le déficit budgétaire – l’écart entre les recettes et les dépenses du gouvernement – s’élevait à 89,1 milliards de shekels au cours des 12 mois précédant fin janvier.
Le Comptable général rapporte que les dépenses publiques en janvier ont totalisé 41,2 milliards de shekels, soit une hausse de 36 % par rapport à janvier 2021. Sans les dépenses liées à la guerre, les dépenses publiques n’auraient augmenté que de 14,6 %.
Dans le même temps, les recettes publiques diminuent également. En janvier 2024, les recettes publiques s’élevaient à 43,7 milliards de NIS, contre 44 milliards de NIS en janvier 2023.
Le comptable général affirme que le déficit croissant sera financé de trois manières principales : en augmentant la dette localement, en augmentant la dette à l’étranger et en vendant les actifs de l’État. Jusqu’à présent, Israël a levé 19 milliards de NIS, soit quatre fois le montant levé à l’étranger (5,4 milliards de NIS).