Depuis plusieurs années les gouvernements d’Argentine et d’Israël ont collaboré à l’élaboration d’un plan stratégique en long terme visant à promouvoir l’utilisation durable de l’irrigation, de la biotechnologie et de la certification des aliments.
L’ancien ministre argentin de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche et son homologue israélien, s’étaient rencontrés pour définir le programme de travail dans le cadre de la mission de coopération scientifique et technologique en Argentine.
La rencontre entre les nations s’est également déroulée en présence de l’ambassadrice d’Israël en Argentine, qui a collaboré à la création du Plan national d’irrigation durable qui « vise à augmenter la production, à générer davantage de valeur ajoutée, à développer les exportations, à améliorer les rendements et à optimiser l’utilisation de l’eau », avait déclaré le ministre argentin.
« En Argentine, il y a environ 2 millions d’hectares sous irrigation, qui produisent 13% du produit agricole du pays. Nous avons un grand potentiel d’amélioration puisque seulement 5 % de la surface cultivée est irriguée », a fait remarquer Domínguez.
Le communiqué publié par le ministère argentin avait souligné qu' »actuellement, la première étape du Plan national d’irrigation durable a commencé à être mise en œuvre. Dans ce volet, quelque 1,4 milliard de dollars seront investis parmi les 21 projets qui sont déployés dans les 12 provinces, avec un potentiel d’irrigation de 340 000 hectares et une zone d’influence de 1 million d’hectares productifs. L’initiative prévoit le renforcement productif de 119 zones dans tout le pays ».
Un partenariat pour la coopération
L’équipe technique responsable du portefeuille rural a indiqué que l’objectif de l’Argentine est d’atteindre 200 millions de tonnes de céréales et d’oléagineux d’ici à 2030, ce qui démontre l’engagement de l’Argentine à « faire partie de la solution à la sécurité alimentaire mondiale, puisque notre agriculture et notre élevage font partie de la solution aux problèmes d’insécurité alimentaire et aux défis environnementaux et climatiques auxquels le monde est confronté ».
Le ministre argentin avait souligné l’importance de l’accord établi avec Israël, qui permettra à l’Argentine d’exporter 30 000 tonnes de viande bovine en franchise de droits par an, réalisant ainsi « un mécanisme de stabilité pour le commerce bilatéral qui fournira une prévisibilité aux producteurs et à l’industrie sur un marché stratégique pour nos exportations de viande bovine ».