Les dépenses augmentent de 19 Mds € par rapport au budget voté en juin 2023, le déficit serait donc de 6,6% du PIB pour 2024 (il était de 4,2% en 2023 et 2022 enregistrait un léger excédent). La principale mesure fiscale concerne l’augmentation de 17 à 26%, pour deux années, de la taxe sur les profits des établissements bancaires. Outre les armées, ont été épargnés, les ministères de la Sécurité nationale (+2 Mds ILS), de la Santé (+1 Mds ILS) et de l’Éducation. Les grands projets d’infrastructures de transport sont confirmés. Ce budget rectificatif intervient dans un contexte de baisse de l’inflation pour la première fois depuis 2 ans (3% en rythme annuel) et de ralentissement de la croissance. Au mieux +1,5% sont attendus en 2024 après la récession spectaculaire de -19% au dernier trimestre de 2023.
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