Le conflit opposant Israël et l’organisation du Hamas, déclenchée par l’attaque contre l’État hébreux du 7 octobre, entre ce dimanche 14 janvier dans son 100e jour.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l’attaque du Hamas depuis la bande de Gaza qui a fait environ 1.140 morts sur le sol israélien, majoritairement des civils. Quelque 250 personnes ont été également prises en otages. Parmi elles, 132 manquent à l’appel, dont 25 sont mortes sans que leurs corps n’aient été restitués, selon les autorités israéliennes.

 

En représailles, Israël a juré d’anéantir le mouvement islamiste terroriste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, classé groupe terroriste notamment par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

Le blocus israélien, renforcé avec la guerre, provoque de graves pénuries de vivres et de carburant dans toute la bande de Gaza où le système de santé s’effondre chaque jour davantage.

Les craintes d’un embrasement régional grandissent après de nouvelles frappes contre les Houthis, des rebelles yéménites soutenus par l’Iran qui multiplient les attaques en mer Rouge contre des navires marchands qui seraient liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les États-Unis ont déclaré que leurs forces avaient atteint un « site radar au Yémen » après que des sites de ces rebelles yéménites eurent été touchés par des frappes américaines et britanniques.

À la frontière avec le Liban, dans le nord d’Israël, l’armée israélienne a déclaré dimanche avoir tiré sur des « terroristes » ayant pénétré sur son territoire, et tué quatre de ces combattants.

Les échanges de tirs entre le mouvement chiite du Hezbollah au Liban, soutien du Hamas, et les forces israéliennes sont quasi-quotidiens depuis plus de trois mois. Des dizaines de milliers d’habitants ont été évacués des abords de part et d’autre de cette frontière au début du conflit.

« Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni ‘l’Axe du Mal’, ni personne d’autre », a martelé Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv, en référence notamment à la requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice accusant Israël d’acte génocidaire à Gaza.

Samedi encore, l’armée israélienne a pilonné la bande de Gaza, où au moins 60 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas. L’armée israélienne a déclaré avoir frappé des dizaines de positions du Hamas, y compris des lance-roquettes « prêts à être utilisés » ainsi qu’un « poste de commandement » du Hamas dans le centre de la bande de Gaza.

Un journaliste de l’AFP à Rafah a constaté samedi que les télécommunications avaient été partiellement rétablies au lendemain d’un communiqué de Paltel, principal opérateur palestinien, signalant une panne.

La pluie et le froid, qui se sont abattus sur la région, rendent encore plus difficile la survie au quotidien des familles, qui campent dans la cour du complexe médical al-Nasser.

T.K. avec AFP

 

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