Le CES, « Consumer Electronics Show », débute mardi dans le Nevada (Etats-Unis). Un salon de la démesure, « the place to be » pour plusieurs milliers d’exposants venus du monde entier et où Israël est depuis plusieurs années l’une des principales délégations étrangères.
C’est « LE » rendez-vous annuel des innovations, où se retrouvent les géants du numérique, de la tech (Amazon, Google, Intel ou Samsung), mais aussi des jeunes pousses, des startups : soit pour dénicher les pépites de demain, soit pour présenter leurs nouveautés ou voir leurs projets repérés.
Créé à la fin des années 60, c’est au CES qu’on a découvert le magnétoscope, le Blu-ray, la console Xbox, ou le DVD… Avec une attention toujours portée aux écrans, aux objets et véhicules connectées, le salon tente toutefois ces dernières années de s’éloigner un peu des gadgets pour s’intéresser à des enjeux plus globaux comme la santé, les mobilités ou à l’environnement.
Quelle sera la tendance cette année ?
Le CES 2024 verra l’intelligence artificielle, dans toutes ses formes, qui sera au centre de cette édition ! Dans les objets du quotidien, les véhicules, là encore… ou des applications de plus grandes ampleur… On ne coupera pas, prévient le patron du salon, aux débats sur les dangers de l’IA générative, celle qui se cache derrière les noms ChatGPT, Midjourney.
On scrutera enfin ce qui émergera de ce CES avec un regard un peu critique pour ne pas se faire avoir : l’IA partout, l’IA comme argument de vente, n’est pas forcément de l’IA utile… ou intéressante.