Lancé pour la cinquième année consécutive en France, et toujours pas en Israël, sur le modèle d’opérations semblables dans le monde anglo-saxon et scandinave, le « Dry January » (qui signifie littéralement « Janvier sec ») consiste à ne pas boire d’alcool pendant tout janvier. En Israël personne n’en parle car la Saint Sylvestre et la folie de l’alcool n’existent simplement pas.
Selon une enquête sur les addictions chez les jeunes israéliens, plus de la moitié des lycéens boivent régulièrement de l’alcool et nettement moins consomment du tabac.
5 % des garçons mineurs et 2,3 % des filles, en milieu scolaire, fument régulièrement du tabac. Pour les garçons, 3,6 % utilisent des narguilés.
La prévalence augmente dans les lycées : 23 % chez les garçons contre 10,6 % chez les filles. Le narguilé arrive toujours en tête : 17,1 % chez les garçons.
Concernant l’alcool, 65 % des lycéens et 47 % des lycéennes déclarent en boire régulièrement.
EN FRANCE. SCIENCES ET AVENIR. « La période est propice à une pause, après des fêtes souvent marquées par une importante consommation d’alcool. Mais le but n’est pas seulement de reposer son organisme, c’est faire soi-même l’expérience d’un quotidien sans alcool.
Ce type de campagne fait de plus en plus ses preuves en matière de santé publique. Au lieu de mettre l’accent sur les risques représentés par une substance – ici l’alcool -, on insiste sur les avantages à ralentir sa consommation. Les participants sont aussi stimulés par un défi qui rassemble simultanément de nombreuses personnes.
C’est le même principe pour le Mois sans tabac, organisé en novembre. Mais à la différence de celui-ci, le « Dry January » n’est pas officiellement soutenu par l’Etat, une situation regrettée chaque année par une partie du monde de la santé ».