Bientôt des conséquences économiques en France de la guerre entre Israël et le Hamas ? Des appels au boycott circulent sur les réseaux sociaux et visent notamment des marques françaises.
Des campagnes relayées par des militants de la cause palestinienne, qui partagent des listes de marques ayant un rôle soit dans la colonisation israélienne, soit auprès de l’armée israélienne dans la guerre débutée le 7 octobre dernier contre la bande de Gaza. Parmi les marques ciblées par ces campagnes d’appels au boycott une grande marque accusée d’avoir fourni gratuitement des repas à l’armée israélienne.
Axa, Carrefour, Puma… les cibles privilégiées des appels au boycott
Une très longue liste de marques à boycotter circule sur les réseaux sociaux et au sein des comptes de militants de la cause palestinienne,
À l’échelle internationale, une campagne d’appel au boycott plus ciblé est lancée par le mouvement BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), avec des déclinaisons locales. L’initiative, « lancée par la société civile palestinienne en 2005, suite à des dizaines d’années de lutte contre Israël et sa politique d’apartheid », selon leur site officiel en France, dresse une liste de marque à boycotter en France.
McDonald’s marque la plus touchée.
L’une des marques les plus ciblées à l’échelle internationale est pour l’instant le géant du fast-food McDonald’s, dont plusieurs enseignes ont été vandalisées lors de manifestations de soutien à la Palestine.
McDonald’s Oman soutient Gaza
En cause, le message publié par le compte Instagram de McDonald’s Israël, qui a posté la semaine dernière des messages dans lesquels l’enseigne explique avoir « fait don et continue de donner des dizaines de milliers de repas aux unités de Tsahal, à la police, aux hôpitaux, aux habitants de la bande de Gaza et à toutes les forces de secours ».