Cet après-midi (lundi) avait lieu à la Knesset une séance spéciale consacrée aux 129 otages encore aux mains du Hamas dans la Bande de Gaza.

Le Premier ministre Netanyahou a pris la parole et réaffirmé que la guerre serait menée jusqu’à son terme. Il a rappelé sa conviction que tous les otages ne pourront pas être libérés sans une forte pression militaire.

Il a détaillé quelques-uns des efforts qu’il entreprend pour obtenir la libération de tous les otages. Ainsi, il a raconté qu’il avait transmis un message au Président chinois, Xi Jinping, au sujet de l’otage Noa Aragmani, qui possède aussi la nationalité chinoise. La vidéo de Noa enlevée par les terroristes depuis le festival Nova avec son fiancé, Avinatan Or, est devenue virale dès le 7 octobre.

Netanyahou a également affirmé être en contact avec le Président russe pour qu’il fasse pression sur le Hamas afin de libérer les otages possédant également la nationalité russe.

Son épouse, Sarah, a écrit au Pape hier à l’occasion de Noël pour lui demander d’intervenir auprès de la Croix Rouge afin que l’organisation remplisse enfin son rôle auprès des otages. Le Premier ministre, lui-même, a donné à la présidente de la Croix Rouge un carton rempli de médicaments dont les otages ont besoin. Il lui a demandé de leur faire parvenir, la présidente de la Croix Rouge a refusé. ”Nous ne ménageons pas nos efforts”, a affirmé le Premier ministre.

Photo by Yonatan Sindel/Flash90

Pendant son allocution, le Premier ministre a été interrompu à plusieurs reprises par des cris venant des tribunes de la Knesset d’où assistaient au débat des familles d’otages. Elles ont scandé: ”Maintenant! Maintenant!”.

”Et si c’était votre frère?”. La protestation de familles d’otages à la Knesset pendant le discours de Netanyahou. Photo by Yonatan Sindel/Flash90

Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, est lui aussi monté à la tribune. Il a déclaré: ”Sinouar, nous pourrons encore l’éliminer dans un mois. Les otages, nous devons les ramener à la maison maintenant. Chaque proche d’otage que nous rencontrons nous demande si nous en faisons assez pour les ramener à la maison. La réponse est non. Nous pourrons dire que nous en faisons assez quand ils rentreront”.

 

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